• Partie III

    Il entra sans même frapper. L’hôte n’en fut pas surpris, c’était toujours comme ça qu’il faisait son apparition. Il n’envoyait pas d’hibou, il n’appelait pas par cheminé, non il se contentait d’arriver, soit directement dans son salon, sa cuisine, sa chambre. Tout dépendait de se qu’il était venu faire. Une fois, il avait transplané dans ses toilettes, il avait entendu un « bof », c’était précipité et en ouvrant, il l’avait trouvé se soulageant fière de lui en lui expliquant qu’il n’aurait pas eu le temps d’arrivé jusqu’à chez lui, alors il était venu ici. IL était l’une des raisons qui faisait qu’il n’emmenait jamais aucune de ses conquêtes chez lui, il préférait payer une chambre d’hôtels plutôt que d’être surpris au lit par son meilleur ami ou par quelqu’un autre d’ailleurs. Aujourd’hui soyons heureux, il débarquait dans le salon.

    A peine arrivé il lui jeta une revue à la tête et plongea dans un des fauteuils de la pièce.

    -« T’as lu ça ? » demanda t-il en posant ses pieds sur la table basse.

    D’une main se voulant détachée et nonchalante, car bien évidemment il ne l’était pas, qui aimait être dérangé à l’heure du thé, il jeta un coup d’œil au magasine. La couverture le fit se redresser, il la regarda presqu’en riant. C’était de qui ? Sorcière Actuelle, il aurait dû y pensé, il n’y avait qu’eux pour faire ça.

    -« Cette année j’ai toutes mes chances » fit l’invité dans un sourire goguenard.

    -« Qu’est ce qui te fait dire ça ? Tu t’opposes quand même à l’enfant sacré du pays ? »

    -« Harry James Potter. Je sais » fit-il en retirant ses pieds de la table pour se pencher en avant « mais ne crois-tu pas qu’il est tant de le sortir de là. Ça fait 10ans que Monsieur Sauveur tient ce titre. »

    Il se mit à rire son ami avait vraiment du temps à perdre, c’était ça la vie d’un célibataire, sans enfants -voir même sans maison vu le nombre de fois où il dormait chez lui. Il rendit sa revue à son ami et se leva pour chercher une seconde tasse de thé afin de lui faire partager sa toute dernière nouveauté : soleil passion. C’était un mélange fruit de la passion et ananas sur une base de thé rouge. Lorsqu’il revient il trouva son camarade de nouveau lové dans son fauteuil, les jambes croiser faisant la lecture.

    - « Olivier Dubois, rien à fiche. Ha ! Blaise Zabini, voici un conçurent bien intéressant. Ecoute moi ça.

    Nom : Blaise Zabini

    Date de naissance : 14 Avril 1980 à Londres.

    Couleur préféré : rouge.

    La naissance de ce beau mulâtre au regard noisette sensuel est un véritable mystère. Sa mère la célèbre Andora Blink à bâtit sa fortune sur la mort suspicieuse de ses 7 immensément fortunés maris. Cependant, aucun de ses époux ne s’appelait Zabini. Elevé par une mère aussi belle que froide, le jeune Blaise a grandi  en Italie, en Grèce ainsi qu’en Russie. Il ne gagnera l’Angleterre qu’une année avant d’intégrer l’école de sorcier Poudlard.  Il passera toute sa scolarité sous la bannière des Serpentards. De la même promotion qu’Harry Potter, il est le meilleur ami de Drago Malefoy, et de Théodore Nott. Il ne rejoindra aucun champs pendant la guerre contre le Lord noir se qui lui permet de jouir de sa colossal fortune aujourd’hui. Aristocrate cultivé et polyglotte, Blaise Zabini est un rentier qui fréquente toutes les soirées up de la ville mais aussi les lieux les moins recommandés. Ses nombreux amants et maitresses signalent qu’il est un partenaire enthousiaste, joueur et taquin. Quelle description élogieuse, tu ne trouves pas ! »

    Assis gracieusement les jambes croisées, il acquiesça d’un élégant mouvement de tête, tout en buvant quelques gorgées de son délicieux thé.

    -« Lis celle de Potter » demanda t-il en reposant la tasse dans sa soucoupe.

    A sa demande le squatteur repris sa lecture

    « Nom : Harry James Potter

    Date de naissance : 31 Juillet 1980 à Londres.

    Couleur préféré : noir.

    Héros emblématique du pays, 10 fois nommé par Sorcière Actuelle le célibataire de l’année, Harry  Potter est le fils des membres de l’Ordre du phénix 1er génération James et Lily Potter assassinés par le Lord Noir. Unique survivant d’un Avata Kedavra lancé par le Mage des ténèbres, cette tentative de meurtre est restée gravée sur son front en une cicatrice en forme d'éclair.  Par la suite, le brun aux yeux vert émeraude, fut élevé de la pire des façons par une couple de Moldu : les Dursley. Il ne découvrira sa condition de sorcier qu’à son entrée à Poudlard. Il passa une scolarité tourmentée à cause des perpétuelles mécanes du Lord Noir sous la bannière des Gryffondors. Ses deux meilleurs amis aujourd’hui marié ensemble : Ronald Weasley et Hermione Granger vont l’accompagné dans ses folles aventures. Il aura comme ennemi scolaire : Drago Lucius Malefoy.  Le 4 Juin 1998 accompagné de ses acolytes, il élimine le Mage noir et accomplit son destin. Fabuleusement riche, le Sauveur, notre grand héros à tous devient un excellent auror et il est proposé pour devenir le prochain directeur de l’agence, et cela avant ses 35ans. Vivant au manoir Malefoy qu’il a racheté pour soutenir la reconstruction après la guerre, il y mène une vie de moine attendant sans doute la femme idéale. »

    -« Ils ont passé pas mal de choses sous silence » constat l’hôte déçu par le bref résumer de la vie du célèbre héros.

    -« Oui et puis après 15 ans de gloire et de notoriété, de feuille de choux et de biographies bon marchés, qui ne connait la vie d’Harry Potter ? »

    Il souleva ses épaules, il n’était pas entièrement d’accord. Même les plus sérieuses biographies d’Harry passaient sous silence certaines choses. La meilleure étant de loin celle de J. K. Rowling. (^_-)

    -« Tu veux que je te lise la tienne Drago ? »

    -« Pourquoi pas Blaise. »

    Le beau mulâtre repris sa lecture.

    « Nom : Drago Lucius Malefoy

    Date de naissance : 5 Juin 1980 à Paris

    Couleur préféré : bleu royal

    Fils des mangemorts Lucius et Narcissa Malefoy, Drago grandit dans le manoir familial (aujourd’hui demeure d’Harry Potter) où les principes de supériorités des sang-pur sur les autres faisaient loi. Petit monarque arrogant et nombriliste celui qu’on surnommera « le prince des Serpentards » à Poudlard, passera sa scolarité sous la bannière des vert et argent. Ses meilleurs amis sont Vincent Crabbe, Grégory Goyle, Pansy Parkinson et Blaise Zabini. Son rival n’est autre que notre merveilleux Harry Potter. Le blond facilement reconnaissable par sa voix trainante, ses cheveux d’un blond  presque blanc et son teint très pâle suivra la voie toute trace par ses parents et deviendra un mangemort (bien qu’il n’ait été reconnu coupable de quoi que ce soit). Après la guerre tous les biens des Malefoy confisqué, le jeune homme se repentant, travaillera dure pour rétablir sa fortune et il semblerait qu’il y soit arrivé. Nul ne sait ou il vit aujourd’hui, mais il aime fréquenter les lieux chic et up, brillant par son intelligence, mais aussi par l’attitude Malefoy : arrogance, snobisme, prétention et froideur. Les rares prétendants trouvés de ce bel Apollon du mal disent tous qu’avec lui c’est le règne de la volupté mystérieuse et le romantisme coquin. »

    -« Au début j’ai cru qu’ils voulaient te crucifier. »

    -« Je pense que leur but, n’est pas de faire de moi, un ancien mangemort, le célibataire de l’année. Prétendre que je suis en concurrence direct avec Potter, c’est du baratin afin de vendre leur torchon. »

    -« Ce concours est truqué de toute façon » fit son ami en balançant le journal. « On n’est juste des faire valoir pour leur grand et meilleur Potty le Sauveur. »

    Au rappel du surnom qu’il donnait au héros national à l’époque de Poudlard, les deux hommes éclatèrent de rire.

    -« Ils ne sont pas là ? » questionna soudainement Blaise, goutant enfin le thé que lui avait servit son ami plus tôt.

    -« Non, ils passent la journée avec Pansy »

    -« Et la nuit aussi ? » enchaina t-il en savourant ce thé qu’il jugea très bon quoi que tiède.

    -« Il y a de forte chance pour. » lui répondit le blond fronçant les sourcils.

    -« Super ! Habits-toi, ce soir on sort » fit le noir déposant sa tasse dans un tintement de porcelaine.

    Impassible comme toujours, Drago se promis de lui servir son thé dans un gobelet en plastique la prochaine fois.

    -« Je ne vais nulle part avec toi, sans savoir ou l’on se rend. »

    -« Oh, mais nulle part ! On va juste dîner chez des amis un peu ennuyeux et j’ai pas envie de me faire chier tout seul … »

    -« Tandis que ce faire chier à deux, c’est tellement mieux » termina le blond.

    -« Je passe te prendre vers 20h, à tout à l’heure » annonça t-il avant de disparaitre dans un bof sonore.


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  • Partie II

    -« Ron, si tu ne descends pas, tu seras en retard ! » hurla sa femme au pied des escaliers.

    -« Oui, j’arrive » lui répondit-il en sortant de leur chambre pour dévaler les escaliers.

    -« A quoi ça sert que tu nous aies rabattu les oreilles toute la semaine sur ces procès ultra méga importants que tu ne dois pas manquer si t’arrives pas à être à l’heure » se moqua gentiment sa sœur qui installait un petit rouquin de 6ans sur une chaise surmontée d’un coussin.

    -« Ginny, quand te décideras-tu à te trouver un toit bien à toi. » riposta l’homme en se précipitant sur une tranche de pain posé sur la table.

    -« Je ne suis plus la bien venue chez toi Ron ? » demanda la rousse en s’attablant juste à côté d’une fillette rousse. « Tu as vu ça, ma belle, ton papa veux me chasser d’ici. »

    -« Ma fille sera toujours la bienvenue chez moi » intervenu leur mère qui sortait de la cuisine une assiette de bacon en main rappelant qu’elle était encore la propriétaire légal des lieux. « Par Merlin ! Ron assis-toi pour mangé convenablement. »

    -« Mois mommon, jcrois allé au trabail. » déclara le dit Ron tout en mâchant goulument un œuf au plat.

    -« Ta mère a raison chéri, tu finiras par t’étouffer » surenchérit sa femme en s’installant elle aussi à  table.

    Convaincu, il s’installa. A vrai dire, c’était comme ça tous les matins. Menacé d’arriver en retard au travail, il s’habillait en quatrième vitesse, qui a laissé sa chemise dépassé de son pantalon, ou à sauter quelques boutons à sa robe. Ça faisait bien rire ses collègues aurors, surtout son meilleur ami Harry, mais le repas en famille, c’était sacré, surtout que sa première Rose allait entrer à Poudlard à la prochaine rentrée, il se devait de passer le peu de temps qu’il avait avec elle.

    -« Alors Ginny c’est toujours d’accord, pour emmener Rose avec toi ? »

    -« Bien sur Herm, à moins que Mlle Rose ne veuille pas aller faire les boutiques avec sa ravissante et gentille tante. » fit la rousse en regardant sa voisine, le regard pétillant de malice.

    -« Bien sur que je veux tante Ginny. » fit l’enfant dans un sourire timoré. Rose Weasley, tout juste 11 ans, était plutôt grande pour son âge, robuste comme son père, intelligente comme sa mère, elle était la princesse adorée de son papa. Son seul défaut selon lui était sa timidité presque maladive.

    -« Eh Ginny, tu ne lui prends rien de provocateur, » lui rappela le père buvant goulument son café au lait.

    -« Ron fait un peu confiance à ta sœur » le sermonna sa mère.

    La souffrance, bien plus que les années, se lisait sur le visage de la matriarche de la tribu Weasley. Molly, mère poule puis mamie gâteau, avait vu la guerre déchirer sa si grande et belle famille. Symbole de la cohésion, de l’union et du courage de l’Ordre du Phénix, les heures de gloires de la fratrie avaient brûlés comme du papier et le malheur s’était abattu sur eux les frappants encore et encore. Il y avait d’abord eu la mort de son fils Fred, qui l’avait brisé au-delà de tout. Ensuite celle de son époux, Arthur, suite à une longue maladie. Billy anéantit par sa défiguration avait mis fin à ses jours laissant une femme et deux enfants qui repartirent en France malgré son acharnement à les garder auprès d’elle. Georges qui n’arrivait pas à se remettre de la mort de son jumeau allait de dépression en dépression. Charlie airait sans but avec ses dragons, heureux de vivre comme un bohémien sans se rendre compte que cette vie de vagabond inquiétait sa mère. Ginny, attendait l’amour d’un homme qui ne la voyait même plus comme une petite sœur, tant elle l’insupportait. Et Harry qui ne venait plus la voir. Heureusement, il y avait Percy et Ron deux hommes ayant la tête sur les épaules, un bon travail au ministère et une petite famille adorable. Ron était venu au Terrier à la mort de son père, ne voulant pas laisser sa mère seul avec un dépressif. Percy et sa famille qui n’habitaient pas loin, venait tous les jours les saluer. Il y avait aussi sa confidente et amie, Minerva McGonagall. Fidèle à elle-même, la directrice de Poudlard était pourtant une source intarissable de gaité. Le « Green’s cat » comme le surnommait les élèves lui arrachait toujours des fou-rire quand elle venait se plaindre de ses « adorables » élèves en mimant leurs bêtises ou répétant leur inepties. Et puis, pour ne pas rester inactive, elle organisait tous les dimanches de grands repas. C’était Arthur qui en avait eu l’idée, après la guerre, histoire de réconforter les cœurs, et c’était resté même après lui. Il y avait tant de monde qui venaient si bien que tous restait en contact les uns avec les autres. On pouvait y rencontré tous les héros de guerre comme bien incontestablement les Weasley mais aussi les Lonbubat : Neville, sa femme Luna, leur enfants et même sa grand-mère Augusta. Dean Thomas, Seamus Finnigan, Olivier Dubois, Cho Chang, Denis Crivey, son époux Théodore Nott et leur fils Clovis. Et oui, même les enfants de mangemorts étaient invités. La paix ne devait-elle pas aussi servir à ça ! Pansy Parkinson, Blaise Zabini -qu’elle adorait- venaient eux aussi chez elle, il y avait même eu une fois Drago Malefoy.

    -« Certainement pas ! Si on la laisse faire, ma gentille et douce petite Rose ressemblera à une dévergondée le jour de la commémoration. »

    -« Tu exagères Ron » rouspéta sa sœur.

    -« Imagine-toi, ma pauvre Rose, une tenue indécente sur le dos, perdue en plein milieu du parc de Poudlard, entourée par des 6eme année aux regards lubriques. »

    -« Ron, tu vas trop loin là » lui fit remarquer sa femme en lui donnant un coup de coude.

    -« Non, je suis réaliste. Ils la verront et se diront que l’année prochaine, quand eu seront en 7eme année et qu’elle, elle sera en 1er année, ils pourront… haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!! »

    -« Tu effrayes ta fille » lui annonça sa femme le regard noir.

    Hermione Weasley était l’un des plus grands médicomages du pays. Son statut d’héros lui avait ouvert de nombreuses portes, mais seul son savoir lui avait permis de rester au sommet. Grâce à Merlin elle n’avait pas eu besoin de choisir entre sa carrière et sa famille. Elle aimait son mari, et ce dernier le lui avait bien rendu en lui donnant deux beaux enfants : Rose et Hubert. Son seul regret s’était son frère de cœur Harry, toujours célibataire qui s’était éloigné d’eux petit à petit.

    -« Excuse, Rose. Papounet ne veut pas te faire peur … »

    -« Et pis papa va te protéger si des vilains gaçons t’attaquent » fit remarquer le petit Hubert Weasley les lèvres pleines de chocolat.

    -« Oui, Hurny a parfaitement raison, papounet sera toujours la pour ses trésors chéris » chantonna presque le père en se levant pour leur faire un petit câlin.

    -« Maman, tu veux venir avec nous, comme ça tu t’achèteras une toute nouvelle robe pour faire succomber l’assistance le jour de la commémoration. »

    -« Non merci ma chérie, pas de folie vestimentaire pour moi cette année. L’an dernier tu m’as fait acheter trois robes, t’en rappel tu ? »

    -« Maman ! Tu ne vas pas mettre une robe acheté l’an dernier. »

    -« Si. »

    -« Tu devrais faire de même Ginny » la réprimanda son frère, se plaça de tout son long à ses côtés.

    -« Ron c’est pas parce que tu es toujours habillé comme un sac que moi aussi je dois l’être» lui lança sa sœur avant de sortir de table.

    Il était presque huit heure, l’heure à laquelle son hibou « mini-Hedwige » rapportait les journaux pour toute la famille. Il ne devait pas être loin, elle ouvrit la porte et un volatile hululant entra lâcha sur la table basse la tonne de revus qu’il tenait avant d’aller sur son perchoir rejoindre ses amis.

    -« Ginny, je prends soin de mon mari quand même ! »

    Le frère et la sœur se précipitèrent sur les journaux, mais ce fut la fille qui emporta le lot.

    -« Toi oui, mais lui non !!! » lui lança t-elle en retournant s’assoir pour la distribution matinal.

    Elle tendit aux enfants leur Petit conte sorcier et ils sortirent de table comme des furies pour aller s’installer dans le divan. Rose allait faire la lecture à Hurny quoi que ce dernier sache déjà lire.

    -« Et pourquoi tu as besoin d’une nouvelle robe d’abord ?  Trouve-toi un appart ! »

    -« Maman ! Dis à ton fils que je peux rester ici autant que je veux ! » fit la petite rousse en tendant la célèbre Gazette du sorcier à sa mère.

    -« Ron, ta sœur peut rester ici autant qu’elle veut » la soutenue Molly en prenant son quotidien.

    -« Maman ne la défend pas, s’il te plait »

    Ginny passa ensuite à Hermione en lui tendant Santé & Sorcier où elle y avait publié un article.

    Pour terminer, elle lança le Quidditch magazine à Ron qui ronchonna en le saisissant. Il ne restait plus que la Lettre médical pour Georges, il l’aurait quand il descendrait et le Sorcière Actuelle, le meilleur magasine féminin du pays, pour elle.

    -« Oh le Sorcière Actuelle et son concours annuel du célibataire de l’année. » gloussa Ginny en le montrant à une Hermione déjà plongée dans la relecture de son article.

    -« Quoi ! Encore ce concours ! » lança la brune tout en recevant un baiser sur le front de la part de son époux, avant qu’il s’en aille. « Bonne journée chéri. »

    -« C’est chaque année Herm, chaque année » gloussa de plus belle la rouquine.

     

    De son regard pétillant, Ginevra Weasley, la trentaine, un corps de rêve une bouche généreuse, un regard de braise, admirait la couverture. Il y avait deux portraits qui se faisaient face, celui de gauche appartenait à celui de   l’homme de ses rêves, son âme sœur : Harry James Potter. Il souriait doucement et son regard émeraude était sombre. Sa cicatrice en forme d’éclair ne se voyait presque plus malgré le faite qu’il ne la cachait plus comme avant avec ses cheveux de jais indomptable. La rousse soupira en le regardant. Elle eu à peine un regard pour le portrait de droite, c’était celui d’un homme qu’elle m’affectionnait pas du tout : Drago Lucius Malefoy. Toute l’arrogance de cette homme se lisait sur la photo, il ne souriait même pas, il avait juste ce rictus déplaisant sur les lèvres, son regard gris brillait de snobisme et ses beaux cheveux respiraient la noblesse. En titre, Les favoris pour le concours : qui de Harry Potter ou de Drago Malefoy remportera le titre cette année ?p.5-9. Ginny se rendit immédiatement aux pages qui l’intéressaient. Il y avait une vingtaine de candidats, tel que Blaise Zabini, Olivier Dubois ou encore Jordan Lee et Marcus Beldy. Mais pour elle un seul homme comptait.

    -« Je parie qu’Harry va encore remporter le titre, pas toi Hermione. »

    -« Ginevra, tu devrais arrêter avec cette histoire » la réprimanda sa mère en desservant la table. 

    -« Maman de crois tu parles encore. »

    Elle jouait les ingénues mais elle avait parfaitement compris où sa mère voulait en venir. Lors de sa cinquième année, elle était sortie une première fois avec Harry. Ils s’étaient séparés juste avant le début de la guerre pour éviter qu’elle ne soit en danger mais avec la promesse de se remettre ensemble par la suite. Une fois la guerre terminée avec les ravages qu’on lui connaissait, ils avaient plus ou moins été ensemble pendant près d’un an, hélas dès qu’Harry fut nommé auror, il se mit à travailler plus que de raisons, l’oubliant. Elle pleura pendant des mois, lui écrivant des lettres aussi longues que les devoirs de potions de Rogue, et plus elle le suppliait de venir la voir, moins elle le voyait. Ron avait dû intervenir obligeant Harry à éclaircir la situation. Il sembla alors qu’il lui était revenu, pendant quelques mois il était à ses côtés, venant tous les dimanches au Terrier, ils se promenaient main dans la main, s’embrassant à perdre haleine. Elle était si heureuse ! Et puis, il y a eu cette affaire qui tenu tout le pays en alerte, tous les aurors étaient sur le-qui-vif. Hermione qui d’habitude était si calme était une vraie boule de nervosité. Ron passait des journées entières hors de la maison, ne rentrait au près d’elle que pour rechercher un peu de réconfort ; le soutien de celle qu’il aimait. Et Harry … elle, Ginny, ne l’a jamais vu. N’avait-il pas besoin lui aussi de réconfort ? N’avait-il pas besoin de celle qu’il aimait ? Ce fut pour elle une période d’angoisse extrême, car pour la première fois de sa vie elle envisageait qu’Harry voyait quelqu’un autre. Elle eu la nausée, des crampes d’estomac, des migraines et toutes sortes de maladies psychosomatiques. Quand l’affaire fut réglée, les aurors sur le coup eurent deux mois de repos. Ron et sa belle-sœur s’enfuirent aux États-Unis où ils conçurent Rose et rencontrèrent Pansy Parkinson et son mari Cold. Elle, elle attendit Harry encore et encore, chaque jour se faisant plus belle que la veille pour le moment où il viendrait la voir. Elle n’eu des nouvelles de lui qu’à son retour d’Inde, il était parti seul sur les chemins de la retraite d’un dieu moldu dont elle ne retenait jamais le nom. C’était selon lui un voyage qu’on accomplissait seul. Elle l’avait cru, pourquoi ne pas le croire, il semblait plus reposer, plus calme et plus sur que lui. Elle aurait dû se méfier, car peu de temps après ils officialisaient leur rupture. Terrasser par le mal et le chagrin de la perte de son père, elle partit jouer les reporter sans frontières à travers le monde. Elle semblait avoir totalement oublié Harry Potter, décrivant dans ses lettres les paysages fantasmagoriques qu’elle rencontrait. Hermione et Molly lui répondaient en lui donnant des nouvelles d’ici évitant le plus possible de parler d’Harry. Mais un jour, il y a quatre ans, elle le vit. Il était resplendissant, il brillait de mils feux sur le papier glacé, il respirait la sincérité, et il venait de remporter pour la 7e année consécutive le titre du célibataire de l’année chez Sorcière Actuelle. Ça a fait « tilt » dans sa tête, voila 7ans qu’elle était partie, et après elle, il n’y avait eu personne, absolument personne. Il l’attendait, elle et personne d’autre. Elle abandonna tout et rentra en Angleterre. C’était un dimanche quand elle posa ses valises sur le sol natal. Elle fut accueil comme une reine, reçue comme une impératrice, hébergée comme une pierre précieuse. Elle  ne défit pas ses paquets persuadée qu’il l’attendait, elle n’avait donc pas longtemps à patienter avant qu’il ne l’emmène chez lui, dans l’immense manoir des Malefoy. Toute la famille avait cru qu’elle ne restait pas, qu’elle allait repartir bientôt dans ses voyages à travers le monde, aucun d’eux n’imaginait qu’elle l’attendait lui. Au bout d’un moment ne le voyant pas venir à elle, elle prit la licorne par la corne et décida d’ouvrir les yeux à son bien aimé. Rendez-vous galant, embuscade et sous-entendu allèrent de  bon train jusqu’au moment où il ne mit plus les pieds au Terrier. Ron et surtout Hermione furent très fâchés de ne plus voir leur ami, de nouveau et Molly déprimée de constater que sa fille faisait une obsession sur un homme, la pire des choses qui soit pour une femme selon elle.

    -« Harry ne t’aime pas, ma fille. »

    -« Maman, il m’aime, seulement il est un peu lent pour comprendre ce genre de chose. »

    Furieuse et désespérée, elle alla retrouver ses petits-enfants sa joie de vivre en ses moments difficiles. Elle avait haït Harry pendant quelque temps, juste avant que Ginny ne parte. Elle qui avait aimé cette enfant comme un fils, et elle en était venue à le détester de faire souffrir sa fille. Mais 7ans plus tard, il était à nouveau son fils et elle se trouvait bête de l’avoir rejeté à une époque. Au retour de sa fille, elle, avait cru que tout allait s’arranger, non pas qu’ils seraient de nouveau ensemble, mais elle pensait avoir à faire à deux adultes raisonnables. Elle déchanta vite en voyant sa fille courir comme une collégienne après un homme qui la fuyait à grandes enjambées. Elle ne lui en voulait plus à lui mais à elle, de ne pas voir la réalité en face, une réalité qui était pourtant très clair. La dernière fois qu’elle avait vu Harry, c’était il y a plus d’un an maintenant, elle lui avait demandé de but en blanc s’il aimait Ginny, il lui avait répondu du tac au tac : non. Elle avait donc décidé de laisser la vie faire son petit bonhomme de chemin, tout en espérant que le brun se trouve quelqu’un rapidement pour que sa fille l’oublie.

    -« Ginny, tu exagères, ça fait plus de 10ans maintenant. Tu gâches ta vie » lui déclara Hermione quand elles furent dans la cuisine.

    -« Il est célibataire. »

    -« Il est marié à son travail »

    -« Ton mari fait le même métier et il n’est pas marié à son travail. »

    -« Harry et Ron n’ont pas fait le même choix de vie. »

    -« Ecoute la pessimiste, il suffirait de pas grand chose pour que Harry Potter me tombe dans les bras, de nouveau »

    -« Ce qui te faudrait vraiment c’est une paire de claque » fit sa mère entrée furtivement dans la cuisine, venue cherche un peu d’eau pour son petit-fils qui lui faisait une lecture sur un moldu nommé Toto. 

    -« C’est à cause d’elle qu’il ne vient plus » affirma Ginny quand elle fut repartie. « C’est la dernière personne à qui il est parlé avant de partir la dernière fois qu’il est venu. Je suis sur qu’elle lui a interdit de revenir. »

    -« Tu sais bien que c’est faux Ginny. »

    -« Alors pourquoi ne vient-il plus nous voir. »

    Hermione secoua la tête et soupira. La vaisselle se faisait tranquillement et elle se demanda encore une fois pourquoi, elle avait pris ce congé. Pour être avec ses enfants ? Oui bien sur et aussi pour être avec sa belle-sœur obsessionnelle ? Non pas du tout.

    -« Invite le soir, Hermione. »

    -« Ginny… » fit interloqué la brune.

    -« Je lui ferrais croire que je ne voterais pas pour lui. Je jouerais même les indifférentes. Invites d’autres types aussi, n’importe lesquels, je m’en fiche. Et j’en draguerais un sous ses yeux. Il sera vert de jaloux. »

    -« Où totalement soulagé. »

    -« Et il me tombera dans les bras. » La rousse l’enlaça dans ses bras, l’emprisonnant.

    -« Allez invite le » minauda Ginny en frottant son nez contre l’épaule de la mère de famille.

    -« Ginevra ! »

    -« Hermione. »


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  • Partie I

    Entre le gigantesque lac, le manoir aux mils et une pièces, les arbres et les animaux exotiques et l’immense clocher, on pouvait dire que le proverbe « Chez les grands, tout est grand » sciait à merveille à ce lieu. Il regarda sa montre, 7h45. C’était bientôt l’heure. Profitant du calme miraculeux qui régnait dans le parc, il termina sa tasse de café assis à la terrasse. Il aurait pu bâtir une ville rien que sur la pelouse de cette propriété. Décidément les anciens propriétaires n’avaient absolument pas la folie des grandeurs ! Il avait acheté les lieux après la guerre, il y a une quinzaine d’années à peu près, et l’immensité des lieux l’impressionnait toujours autant. Il ne s’y ferait jamais. Encore un coup d’œil à sa montre, il ne devait absolument pas être en retard aujourd’hui, il témoignait dans deux procès très importants. C’était l’aspect le plus déplaisant de son métier d’auror, mais il devait le faire. Ensuite, il se rendrait à son bureau pour se pencher sur une enquête qui piétinait trop et qui prenait des proportions suspectes selon lui. Il s’apprêtait à vidé sa tasse quand il le vit arrivé au loin. De ses gestes amples et gracieux le volatile déployait majestueusement ses ailes pour planer jusqu’à lui, une fois à destination, il lâcha le précieux colis qu’il avait entre les serres, avant de repartir dans un battement d’ailes et de disparaitre. Regardant le courrier qui lui était adressé, il ne put s’empêcher de soupirer. Chaque année, c’était la même chose. Que pouvait-il y faire ?c’était le prix à payer pour sa notoriété. C’était l’heure. Entendant les deux cloches tintent les huit coups de 8h, il ne put s’empêcher de soupirer à nouveau. Il se leva non sans porter son regard au sommet du clocher. Bâti avant la guerre suite à une lubie de l’ancienne propriétaire afin que tous les voisins puissent à chaque heure se souvenir de la puissance de sa famille, la tour en elle-même était en pierres rustiques et les deux cloches dans un métal sans valeur. Au premier abord, on pouvait penser que cette tour immense jurait avec le reste, mais il avait appris beaucoup plus tard, que ce clocher était en réalité le bas de laine de ces gens. Bien qu’ignorant l’issue de la guerre, ils savaient que leur maître ne voyait en eux qu’un portefeuille bien garni, une fois qu’il aurait vidé les comptes, il les l’aurait abandonné sans un sous. Bien évidemment ils n’avaient pas envisagé la défaite, ou s’ils l’avaient fait, ils n’en avaient pas pris la réelle étendue. Car, une fois qu’ils furent jugés coupables, ils prirent un aller simple pour Azkaban, leurs biens furent tous confisqués, leurs coffres ouverts pour permettre de reconstruire le pays. Et leur fils se retrouva à la rue. Le ministère s’était frotté les mains en s’imaginait leur fortune. On disait qu’elle était si grande qu’on pouvait nourrir tout le pays pendant un siècle voir plus. La déception fut grande à leurs ouverture, celui du fils était vide, celui de la femme n’avait que quelques piécettes, seul celui du père était assez bien fourni. De plus personne ne put mettre la main sur les centaines de propriétés qui leur appartenaient, ni même les bijoux qui dataient de Merlin, où encore les objets uniques en leur genre. La rumeur voulue que tous leurs biens eurent été dépensés par le Lord Noir. Devant cette grande désillusion et ce besoin d’argent les hommes du gouvernement se mirent à vendre tout ce qui leur tombèrent sous la main et qui avait un peu de valeur dans l’immense manoir, avant de se résigner à le vendre. Ce fut donc lui qui l’acheta ignorant tout des petites magouilles de ses prédécesseurs. Il ne comprit que bien trop tard que lui, tout comme le ministère, ils s’étaient fait avoir en beauté par ses gens. Sournoiserie, duplicité, perfidie quelque soit l’adjectif employé, le résultat était le même ; les Malefoy étaient de sacré roublards. En réalité, les murs de la tour étaient creux, remplis de l’argent qui n’était plus dans les coffres, remplit des objets et bijoux aux valeurs inestimables que le ministère avait tant espéré, ainsi que de tous les titres de toutes leurs propriétés ici et à travers le monde. Les cloches étaient en or serties de cabochons de pierres précieuses. Lui comme tous les autres, s’étaient trouvés choqué quand Drago Malefoy, leur fils, était réapparu quelques années plus tard, toujours aussi digne, arrogant et riche (quoi que repenti). Il étalait sa richesse, qu’il disait être nouvelle : travail d’un dur labeur, d’innombrables sacrifices, d’efforts perpétuels, etc., sortant des titres de propriétés, des bijoux ou des objets avérés, prouvés et reconnus comme étant des biens de la famille Malefoy. Bien évidemment, il était impossible de le contredire, et lui Harry Potter et le ministère de la magie britannique se voyaient ridiculisés à chaque fois que le soi-disant fils pauvre des Malefoy sortait de chez Guipure une trentaine de robes à la main. Comment cela était-il possible ? Comment avait-il pu mettre la main sur le bas de laine de ses parents ? Et bien c’était entièrement de sa faute, une erreur de … appréciation. Le grand héros du monde sorcier, le Sauveur, Harry James Potter transplanta jusqu’au ministère où il était attendu sans regarder derrière lui.


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  • Le célibataire de l'année.

     

    Olidée

    One-shot.

     


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