• Partie XI

    La vie est faite d’une drôle de façon pensa Molly en fermant les yeux pour s’endormir après une longue journée. Depuis ce fameux dimanche, sa vie avait bien changé. Ron et Percy agrandissaient la maison. Le dernier voulait lui aussi resté vivre sous le même toit que sa mère. Elle avait beau leur dire qu’ils devaient vivre chacun de leur côté, mais les deux garçons persistaient. Ils avaient eu l’accord de leur sœur ainsi que celui de Charlie et Georges, alors rien de pouvaient leur faire changé d’avis. Hermione et Cécilia s’imaginait déjà organisant de nombreuses réceptions. Devant tant d’entrain, Georges aussi avait repris gout à la vie et il faut dire que le passage perpétuelle des enfants Malefoy-Potter, Smtih, Londubat et Crivey-Nott à n’importe qu’elle heure de la journée aidait beaucoup. L’homme avait de nouveau envie de faire plaisir aux enfants et s’était à nouveau mis à inventer des farces. Il avait enfin compris pensait la mère que Fred n’aurait jamais voulu qu’il abandonne leur passion si facilement. Il allait reprendre les affaires avec sa sœur Ginevra. Celle qui avait le plus souffert dans toute cette histoire était bien la rouquine. Le choc fut brutal pour elle en découvrant qu’au final, elle n’avait jamais vraiment eu Harry. Dès le début, ce dernier n’était réfugié dans les bras de Drago pour ne plus jamais les quitter. Alors qu’elle croyait qu’il l’attendait elle, Harry vivait une folle passion avec Malefoy. Maintenant avec les enfants, le brun était aux anges, au paradis même tant il était heureux. Et c’est parce qu’elle l’avait vu et revu encore et encore qu’elle pouvait y croire. D’abord la joie du brun en apprenant pour les enfants, il avouera même plus tard qu’il espérait secrètement qu’il était leur père, ensuite les baisers enflammés qu’il avait partagé avec Drago à ses dépends à elle. Au moment de partir, l’aristocrate c’était levé dirigé vers elle et Cassandra et leur avait dit avec tellement de suffisance et de mépris :

    -« Oh, je suis désolé pour vous Ginevra et Cassandra, mais vous ne pourrez pas donner à Harry un enfant. Mais ce n’est pas grave, c’est moi qui le ferrais encore une fois dans 7mois. »

    A cette annonce le brun avait sauté sur Malefoy pour partager sa joie en l’embrassant amoureusement. Le lendemain, pensant qu’elle avait rêvé, elle était allée au manoir Malefoy et ce fut le blond qui ouvrit en personne pour lui annoncé que SON époux à lui n’était pas là, notamment pour elle. Elle se rendit à son bureau et tomba encore une fois sur le blond assis sur les genoux du brun. Elle repartit bien vite et à son retour à la maison, elle trouva sa mère et ses belles-sœurs gloussant devant la gazette du sorcier qui montrait la frimousse des petits Malefoy-Potter. En une journée tout le pays fut au courant pour Drago et Harry. On voulait l’interroger elle pour avoir son opinion sur la question, elle qui avait été une ex-fiancée et qui était toujours entrain de courir après Harry Potter. S’il n’y avait pas eu sa mère, elle se serait ridiculisée devant les journalistes et le reste du monde en niant et jurant que le brun n’aimait qu’elle. Après cette première phase, elle entama une autre celle de la jalousie. Non pas pour elle mais pour lui, elle voulut leur montrer qu’elle n’avait rien à faire de leur idylle, allant d’aventure sans lendemain en aventure sans lendemain. Constatent que rien ne touchait l’homme qu’elle aimait encore, elle entama la phase d’acceptation et tenta de refaire sa vie. Mais hélas, elle arrivait trop tard, Olivier avait ravit le cœur de Blaise et le sorcier noir infidèle et frivole était devenu sérieux promettant à son homme un amour inconditionnel et une vraie famille. Lee Jordan convolait avec Sacha, Dean avec Cassandra, et … d’un coup tous les célibataires connus étaient tous en couple. Pénée mais prête à relevez la tête, elle avait décidé d’aider son frère à remettre sur pied leur ancien magasin de farces et attrapes. 

    Oui, la vie est faite d’une drôle de façon pensa encore Molly avant de se laisser aller dans les bras de Morphée après une longue journée à surveiller ses petits-enfants, tous ses petits-enfants, les Malefoy-Potter, les Weasley, les Lonbubat, les Smtih, les Crivey-Nott … sans oublié qu’elle était allé voter. Et oui, comme chaque année, bien qu’elle ne le clamerait jamais haut et fort, elle participait toujours au concours de Sorcière Actuelle. C’est vrai que cette année fut très mouvement pour le magazine en à peine un mois il n’y avait plus aucun célibataire disponible. Mais il avait su rebondir et sortir de la situation complexe dans laquelle il s’était retrouvé. Et s’était bien trouvé. Molly avait eu beaucoup de mal à choisir pour qui elle allait voter, mais elle écouta son cœur et attendait impatiemment de savoir qui sera « le plus beau couple de l’année ».

     

    FIN.


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  • Partie X

    Deux semaines s’étaient écoulées depuis la libération de Narcisse Malefoy et Harry n’avait revu ni l’enfant, ni le père. Aussi rapide qu’un éclair de feu, Drago avait pris ses descendants et était parti se reposer quelques jours selon ses propres termes. Et lui, bêtement, il avait y avait cru. Maintenant à bien y regarder, cela ressemblait plus à une fuite. Mais que fuyait le beau blond de ses rêves ? Etait-ce la pseudo déclaration d’amour qu’il lui avait fait ? Evidemment ce n’était pas facile de passer en un mouvement de baguette à une relation basé uniquement sur le sexe à une relation sérieuse. En même temps cela faisait tellement longtemps qu’ils étaient ensemble que l’idée ne devait pas être difficile à concrétiser. Il suffisait juste d’officialiser les choses, de dire au monde entier que Drago et lui étaient ensemble. Ensuite, ils seront unit pour l’éternité. La vie ne sera pas facile, lui il devra faire confiance au blond, et le blond devra se montrer moins arrogant mais quand on aime vraiment rien n’est impossible. Et puis, il y a les enfants. Rien qu’en pensant à eux, son cœur s’emballe, il serait le père de 5 enfants. Il en mourrait d’envie, il voulait de cette vie au près de Drago Malefoy et de ses enfants.

    Perdu dans ses pensées, Harry regardait sans voir les petits Weasley jouer avec les petits Lonbudat et Crivey. C’était dimanche et poussé par une Hermione tenace, il avait fini par accepter de venir passer un moment au Terrier. Bien évidement comme c’était ce jour-là, la demeure était remplie de monde dégagent une joie de vivre qui aurait pu combler l’impression de vide qui s’était installée dans son cœur depuis le départ de Drago. Mais bien au contraire, elle l’intensifiait, lui faisant contempler avec gravité le néant de sa vie.

    -« Ils sont trop mignons, tu ne trouves pas Harry ? »

    Sursautant, le héros du monde magique se retourna sur une ravissante jeune fille, Cassandra Smith, la petite sœur de Cold. Venue des États-Unis pour passer quelques jours avec son frère et sa belle-sœur Pansy, la petite brune les accompagnait dans tous leurs déplacements. Ce n’était pas la première fois qu’ils se rencontraient, ils s’était déjà vus au Ministère le jour de la naturalisation de Cold. Elle avait de suite flashé sur le Sauveur mais était resté discrète. La deuxième fois qu’elle l’avait vu, elle avait forcé les choses, sous prétexte d’organiser une fête pour son frère, elle était venue jusqu’au bureau des aurors et avait fini dans celui d’Harry. Bien sur le brun, quoi que stupéfait, l’avait accueilli chaleureusement. A la fois belle et intelligente, Cassandra se montra courtoise et aimable, discutant de tout et de rien, ne se mettant jamais trop en avant et évitant d’idolâtré l’Elu. En sortant de son bureau, elle savait qu’elle avait fait bonne impression, mais le plus important ce fut qu’elle avait acquéri la certitude qu’elle avait toutes ses chances avec Harry Potter. Le brun n’était pas venu à la soirée organiser par les Smith, de toutes façon comme l’avait dit si bien dit la maitresse des lieux, ce n’était pas comme si on l’attendait non plus. Il avait donc raté l’annonce officielle du couple sur la prochaine adoption de trois petits sorciers de 11, 9 et 6 ans. Malgré les graves problèmes de santé de Pansy, le couple avait longtemps espéré avoir un enfant biologique, mais maintenant il s’était résigné. Cependant persuadé qu’ils feraient de bons parents, ils s’étaient tournés vers l’adoption. Les démarches furent très longues, si longues qu’ils se dirigèrent vers plusieurs organismes à la fois, et au final, ils allaient être parents d’un coup de 3 enfants. Et l’avenir leur réservait encore plein de surprise. En effet la semaine suivante, une assistante sociale d’« un orphelin dans un foyer, c’est le bonheur assuré » venu les trouver avec un bébé dans les bras.

    C’était un magnifique poupon noir aux yeux gris, qui était l’attraction du jour. Les Smith avaient débarqué au Terrier avec lui sans prévenir personne et toute l’assemblée était gaga devant le petit. Harry au courant de rien était tombé dénue devant la nouvelle. Un coup de poing l’avait frappé violement au cœur quand Cassandra lui avait tout expliqué pour le nouveau venu. Déprimé, il s’était éloigné près des autres enfants qui volaient sur leurs petits balais.

    -« Ha, oui ! Ils sont très …mignons » fit le brun un peu gêné.

    -« Dans un futur très, très proche j’en voudrais moi aussi » expliqua la brune en insistant sur les adverbes très. « Il me faut juste trouver le bon père » enchaina t-elle en passa une main amicale sur le bras d’Harry avant de repartir.

    Drago lui disait tout le temps qu’il était bête, mais là, il avait parfaitement compris le message, se retournant surpris vers la jeune fille qui partait, il la fit lui faire un clin d’œil avant de se détourner de lui.

    Et si finalement, il avait ses propres enfants. Pourquoi devait-il prendre ceux de Drago ? Rougissant légèrement à la pensée d’être dans les bras de la jeune femme, Harry s’imaginait déjà marier avec elle, et père d’une ribambelle d’enfants. Alors qu’il souriait bêtement à cette idée, une image le frappa, celle de Drago fuyant rapidement son lit car la brune venait de rentré des courses. Décidément, il avait la blondasse peroxydée dans la peau ! Soupirant, il ne fit même pas le danger s’approcher de lui.

    -« Tu devrais te méfier » fit une voix qui lui glaça le sang « plus elles sont jeunes, plus elles sont dangereuses. »

    Tranchante comme une lame bien aiguisée, la jalousie s’entendait dans la voix de Ginny. Elle saisit le bras du brun comme pour effacer la présence la Smith et l’entraina avec elle vers les enfants.

    -« Les enfants venez, c’est l’heure du goûté. »

     

    -« Et bien mon vieux, on peut dire que partout où tu passes, elles trépassent toutes. »

    -« Ron, par Merlin pas toi ! »

    Ron posa une main compatissante sur l’épaule de son ami avant de partir s’assoir au côté de sa femme. Les enfants n’étaient même pas encore bien installés pour le goûter quand Ginny lança les hostilités. Se mettant à côté de Cassandra, elle commença à parler à mots couvert de son amour pour Harry et du faite qu’il était à elle. Bien évidement, la jeune fille 10ans sa cadette ne se laissa pas faire, et elle aussi à mots couverts présentait avec détail sa futur vie avec le brun. Cela durait depuis 10 bonnes minutes et bien que l’assemblée se régalait de cette joute verbale, le concerné par l’affaire avait envie de prendre ses jambes à son cou, quand une petite blonde lunaire débarqua en courant. Du haut de ces 50cm, tenant fermement dans sa main une poupée en chiffon, sa belle robe bleu nuit faisait ressortir la pâleur de sa peau. Son regard gris balayait l’assemblée à la recherche de quelqu’un qu’elle trouva très vite.

    -« Tata Sisi » hurla t-elle en se précipitant vers Pansy. « C’est lui le bébé ? »

    -« Neige, as-tu salué tout le monde ? » demanda une voix glaciale et trainante qui fit chavirer le cœur d’Harry.

    Devant une assistance ébahit se tenait tels des monarques tant attendus, la famille Malefoy. Le père, dans une de ses tenues moitié moldu moitié sorcier qui faisait fureur à Paris, tenait dans ses bras un petit brun endormi. Devant lui, fière comme un pan, la moue dédaigneuse et le regard hautain, se trouvait un blond au regard émeraude de 11ans dans une très belle robe de sorcier rouge sang avec des plumes de pan dansant au bas de sa tenue. De suite Harry reconnu Narcisse. Il tenait par la main Sévérus qui était dans une salopette en jean bleu, tennis aux pieds. Venait ensuite, une petite blonde souriante dans une robe anthracite qui se mariait avec la couleur de ses yeux.

    La première à réagir fut Molly, elle se leva et s’avança vers les Malefoy.

    -« Drago quelle joie de te voir avec tes enfants. »

    -« C’est surtout moi qui suis ravie d’être là. » fit courtoisement le blond.

    -« Mais présente nous tes enfants » poursuivit la mamie en caressant la tête de Sévérus.

    -« Et bien lui » fit Narcisse de sa voix trainante « c’est mon petit frère Sévérus, il a 5ans et déteste les robes sorcières. Là » enchaina t-il en montrant sa sœur « c’est ma sœur Lucia, elle à 10 ans et adore faire des bêtises. Le petit dans les bras de maman, c’est Drago Jr, 2ans, il ne sait que pleurer. Et la dernière là-bas, c’est mon autre sœur Neige, elle à 8ans et marche toujours avec cette sale poupée en tissus. Moi je suis Narcisse, j’ai 11ans je suis intelligent et beau.  Maintenant excusez-moi, mais je vais voir Artégor. »

    Une fois sa phrase fini, il traina derrière lui le petit Sévérus et allèrent jusqu’à Pansy et son petit. Lucia sur ses talons.

    -« C’est pas tout à fait exact, mais dans l’ensemble c’est ça » conclu Drago assez fière de son fils.

    -« Tout ceux qui pense que Narcisse est un sale gosse comme sa mère, lève la main. »

    -« Ronald Billius Weasley » le rouspéta sa femme.

    L’assemblée, et même Drago éclata de rire. Molly installa le nouvel arrivant à une table, et Harry discrètement venu s’assoir à côté de lui. Ils ne s’échangèrent aucune parole. Les enfants firent rapidement connaissance et alors qu’ils sympathisèrent toutes sortes de gâteaux se mirent à circuler. N’étant pas friand de ses petites choses sucrées, Drago en profita pour aller voir son filleul. Car il allait de soit que seul lui pouvait être le parrain d’Artégor. Il déposa Drago Jr dans les bras d’un Harry surpris mais finalement très content, avant d’aller faire riser au bébé.  Le grand brun resta en admiration devant le petit brun qui dormait dans ses bras. C’était fou comme il était beau. Le tableau était si joli que Georges et Denis prirent des photos, sous les plaisanteries des autres convives. Mais tout le monde ne prenait pas cela à la légère. Ginny et Cassandra étaient très sérieuse quand elles parlaient et la petite querelle entre-elles fut vite de retour. Une certaine tension montait quand Drago Jr se réveilla. Il hurla, pleura, donna des coups de pieds, réclamant sa maman. Drago sénior fut donc obligé de rappliqué fissa. 

    -« Chut mon bébé, maman est là » fit-il en se penchant vers l’enfant qui se clama aussi tôt. « Tu veux ton biberon ? » Au mot biberon les yeux vert du petit se mirent à briller. 

    -« Oh »fit Molly en se levant « laisse moi faire Drago, j’y vais. »

    -« Non, Molly ça va je peux le faire. »

    -« Non, non, reste avec ton fils, c’est moi qui y vais. Ça me permettra de ne plus entendre les imbécilités de mon idiote de fille » fit la mère Weasley en se dirigeant vers la maison.

    -« Maman » rouspéta la rouquine.

    L’assemblée autour d’eux se mit à rire.

    -« Je crois que j’ai raté quelque chose » dit Drago.

    -« Trois fois rien, mon cher Drago, c’était juste Ginny et Cassandra qui se demandait laquelle des deux serait une bonne mère pour les futurs enfants d’Harry » fit Cécilia sans ménagement pour les deux femmes.

    Harry piqua un rouge pivoine qui fit rire tout le monde.

    -« Et qui gagne ? »demanda l’ancien aristocrate.

    -« Seul Harry peux nous donner la réponse » répondu Dean.

    Le brun rougit de plus belle et ses amis continuèrent à rire.

    -« Trêve de plaisanteries, parlons plus sérieusement. Alors Drago on fait des cachoteries. » lança franchement Cécilia. La femme de Perceval était connue pour sa franchise et son désinvolte, bonne vivante, elle ne mâchait jamais ces mots. Et Drago adorait ça.

    -« On n’a tous nos petits secret »

    -« Oui mais là, c’est plus des petits secret mon dragon, c’est de gros mensonges. »

    -« Tu exagères Cécilia » fit Hermione, « il a juste voulu garder l’intimité de sa vie privée. C’est tout à fait normal. »

    -« Oui si tu veux ma bonne Hermione » fit la blonde peu convaincu avant de retourner vers sa proie. « Un père par enfant ? »

    -« Non » fit simplement le blond le regard malicieux.

    -« Ils ont tous les 5 le même père ? »lança stupéfait Ron dans une vilaine grimace.

    -« Et oui, Wealey » lui répondit le blond avant de se moquer de lui « Ne change surtout pas cette tête Wealey, ça te va si bien. »

    Le rouquin lui répondit en faisant la moue.

    -« Tu es donc fidèle » repris Cécilia

    -« Non. »

    -« Tu n’es pas fidèle, mais tu es sur qu’il on tout le même père. Il faut que tu m’explique ça. »

    -« C’est simple pourtant »fit Blaise qui s’était rapproché de cette conversation sentant qu’elle devait être plus intéressante que celle des enfants avec qui il était avant. « Le compartimentage » lâcha t-il. « Agir en fonction de la personne avec qui l’on est » expliqua t-il.

    -« Et tu t’y connais ? » demanda perplexe Cécilia.

    -« Bien sur, je suis un professionnel du compartimentage. C’est d’ailleurs moi qui aie tout appris à Drago. »

    -« Blaisou par Merlin arrête de divaguer. »

    -« Blaisou, c’est ton petit surnom Zabini ? »demanda olivier qui jusqu’ici était resté discret. Cette question qu’il posa, le surpris lui-même, pourquoi demander ça ?

    -« C’est seulement pour les intimes Dubois, les très, très intimes » fit-il dans un clin d’œil qui fit rougir le grand joueur de quidditch. Sa gêne entraina un éclat de rire de la part de l’assemble. Cependant Cécila n’en avait pas encore fini avec le blond.

    -« Alors Drago tu es fidèle sans l’être si j’ai bien compris.»

    -« Plus pour très longtemps. J’ai pris la grande décision de vivre avec le père de mes enfants. »

    -« Quoi ? » cria presque Harry provoquant une colère chez le petit Drago qui se mit à hurler et à gesticuler.

    -« Bravo Potter » constata glacialement la mère du petit, tout en le prenant. « Sois gentil, Jr, le biberon arrive bientôt. »

    -« Je l’ai pas fait exprès » se défendit le brun. « C’est juste que ça ma surpris. C’est vrai quoi, tu viens de dire que tu vas mettre toutes tes relations de côtés pour n’en vivre qu’une. Celle avec le père de tes enfants. Ça surprend ! »

    -« Pas tant que ça, c’est assez logique » expliqua la jeune Mme Weasley pendant que Drago Sénior séchait les larmes de Drago Jr. « Après l’expérience que tu viens de vivre, il est normal que tu veux une vie stable, une vie qui te donnera la sécurité et l’amour qui t’a manquer quand Narcisse était loin de toi. »

    -« Oui ben moi, ça me surprend » fit boudeur le Sauveur.

    -« Et qu’en dit le père ? » demanda de plus en plus excitée Cécilia.

    -« Il ne le sait pas encore, mais il en sera ravi. »

    Sur ce le biberon arriva. Dès qu’il le vit, Jr. tendit les bras, un grand sourire aux lèvres.

    -« Oh oui, mon petit viens voir mamie Molly, elle va te donner ton biberon » vit la grand-mère gâteau avant de prendre l’enfant pour le nourrir.

    -« Maman, je sens que tu as encore envie d’avoir des petits-enfants, il serait tant que je mis mette. » fit Ginny en regardant Cassandra. « Et toi Harry, tu ne veux pas d’enfants ? » poursuivit-elle.

    -« Tu te portes volontaire, Ginny ? » demanda Dean connaissant parfaitement la réponse.

    -« Harry veux beaucoup d’enfants » la devança Cassandra « il lui faut donc une femme jeune. »

    -« Et l’amour dans tout ça ? » demanda olivier.

    -« Oh, je suis sur qu’Harry … »

    -« Tu rêves » l’interrompit violemment la rousse.

    -« Harry prépare-toi ça va fighter. »

    -« Ouais, ouais. Drago penses-tu vraiment que ce soit une bonne idée de vivre avec le père de tes enfants ? As-tu seulement envisagé de vivre avec un de tes amants qui adorerait tes enfants comme les siens ? »

    -« Non, je n’ai pas réfléchit à ça. Je pense qu’il est tant pour leur père de prendre ses responsabilités et je suis sur qu’il en sera ravi. J’en ai déjà parlé aux enfants et ils sont déjà très heureux à l’idée de vivre avec leur père. Ils ont d’ailleurs atte de le rencontrer et c’est pour cela qu’on est là aujourd’hui. »

    -« Tu veux dire que leur père est ici ? »

    -« Et oui, ma chère Cécilia. » fit triomphalement Drago.

    -« C’est forcement Blaise » annonça Ron.

    -« Blaise ! » s’écria en cœur l’assemblé.

    -« Oncle Blaise, tu es notre père ? » demanda de sa petite voix trainante Narcisse.

    -« Non » fit l’intéressé en même tant que son meilleur ami.

    -« Ouf ! J’ai eu peur. Mère à dit que père était un homme responsable. Ce que tu n’es pas oncle Blaise » précisa clairement le petit garçon.

    -« Merci mon cher filleul pour ton soutien. »

    -« De rien mon oncle. » fit l’enfant en avançant vers sa mère. « Maman, Rose et moi allons entrer en même temps à Pourdlard. »

    -« Et ? »

    -« Nous sommes amené à être ami voir plus, qui sait »fit le petite garçon dans un sourire goguenard « alors peut-elle venir passer quelques jours à la maison pour qu’on puisse mieux faire connaissance.

    -« Non » lâcha le père de la dite Rose fulminant presque.

    -« Oui, très bonne idée »fit la mère « si Drago le veux il n’y a pas de souci. »

    -« Mais enfin Hermione… »

    -« Ronald ! Arrête avec tes enfantillages » le rouspéta sa femme.

    De nombreux fou rire envahirent l’assemblée. C’était pour cela qu’on venait ici pour rire et oublier le quotidien. Et aujourd’hui semblait être un jour particulièrement fort en émotions.

    -« Tu veux aller chez Narcisse, ma puce ? » demanda Molly qui  jouait avec le petit Drago repu.

    -« Oui mamie. »

    -« Drago cela vous dérange t-il ? »

    -« Pas du tout. Surtout que nous allons habiter dans une maison beaucoup plus grande, il y aura de la place pour tous les amis de Narcisse » annonça le grand blond.

    -« Et moi, je peux n’y allé ? » demanda Hubert à sa maman.

    Comme les plus grands s’étaient déplacés vers les adultes, les plus petits les avaient suivi et demandaient eux aussi à aller jouer chez les enfants Malefoy.

    -« Personnellement » fit Drago d’une voix plus que trainante « cela ne me dérange absolument pas. Mais il faudrait que le père de mes enfants le veuille aussi vu qu’on vivra chez lui dès ce soir. »

    -« Si vite » hurla Harry.

    Mais personne ne le contredit, car tout pensais la même chose. Certains se disaient même que le blond avait un culot effronté. Le fameux père n’était même pas au courant de sa paternité, et le soir même il devait accepter tout ce petit monde chez lui. Décidément, rien n’effrayait un Malefoy. Harry lui pensait tout autrement, il venait de perdre l’amour de sa vie et sa future famille. Il voulut se lever pour partir, pleurer dans un coin ses rêves perdus.

    -« Moi maman, je peux n’allé chez Narry Potter ? » fit Sévérus en grimpant sur les genoux du brun.

    -« Mais si tu vas chez tonton Narry, moi aussi je vais n’y aller. Maman je peux n’aller avec Sévy. »

    -« A non, alors » le réprimanda le dit Sévy. « Déjà que tu m’appelles pas par mon nom complet, si en plus tu me donnes des noms de bizarres, je veux pas » poursuivit le petit blond boudant et croissant ses bras devant sa poitrine.

    -« Tu t’appelles pas Sévérus ? » questionna Marguerite, l’ainée des Londubat.

    -« Pas exactement » intervenu Narcisse l’air supérieur. « Mes frères, mes sœurs et moi-même avons des prénoms composés et ... »

    -« Mais maman ne vous appelle que par un prénom » l’interrompit Neige ce qui agaça son frère.

    -« Oh, alors quels sont vos noms complets ? » demanda Molly toujours sous le charme de Drago Jr. qui jouait avec elle.

    -« Maman a dit qu’aujourd’hui ça allait nous servir à trouver notre père. Mais j’ai beau réfléchir je ne trouve pas » expliqua Lucia en levant les épaules.

    -« C’est pourtant facile » fit Cold un tendre sourire aux lèvres. « Je vais d’aider. » A ses mots, l’enfant s’approcha de lui. L’homme nouvellement anglais parla à haute voix pour que tous puisse l’entendre. « Ta mère, Drago, ne fait jamais rien comme les autres, n’est-ce pas ? » Il n’attendait pas vraiment de réponse à cette question mais il en obtenu une quand même.

    -« Oui, ce type là à toujours fait des trucs bizarres. Un vrai véracrasse. »

    -« Ronald ! » le gronda sa femme.

    L’assemblée pendue aux lèvres de Cold éclata de rire avant de redevenir sérieuse pour entendre la suite.

    -«  Comme tout Malefoy qui se respecte, Drago à voulu par vos prénoms vous donner une partie de sa famille et une partie de la famille de votre père, c’est pourquoi il a vous a donné des prénoms composés. Un prénom pour la famille de votre père, un prénom pour la famille de votre mère. »

    -« C’est jolie » fit timidement Rose.

    -« J’affectionne énormément mon prénom. C’est le plus beau. Tu l’aimeras toi aussi. » fit Narcisse de son regard supérieur, en toute sincérité.

    -« Oui, ça je sais oncle Cold, mais ça me dit toujours pas qui est mon père. » Le son de la voix de la petite Lucia démontrait clairement qu’elle avait déjà largement réfléchit à la question et qu’elle ne trouvait pas de réponse.

    -« Ma chérie » intervenu Blaise qui étrangement n’étant plus à sa place initial, se retrouvait au côté d’un Olivier Dubois écarlate. « Ton grand frère et toi portez le nom de vos grands-parents, ta petite sœur celui de vos aïeules, ton petit frère celui des parrains de vos pères et le dernier, je crois que Drago n’était plus inspiré, car c’est carrément les prénoms de vos pères. »

    -« Et bien, c’est très recherché » fit Cécilia émerveillé.

    -« Merci » fit simplement Drago.

    -« Si j’ai bien compris » intervenue Ginny un brin méprisante « Narcisse de Narcissa Black, Lucia de Lucius Malefoy, Neige de Neige Malefoy pour l’aïeule, Sévérus de Sévérus Rogue et Drago pour toi Malefoy. C’est un peu narcissique tout ça, non ? »

    -« Narcissique ? » fit l’interpellé en soulevant un sourcil mi-amusé mi-sceptique. « Il n’y a pas de mal à glorifier ses ancêtres. »

    -« Certainement » coupa Cassandra « mais on ne sait toujours rien sur le père …»

    -« Et on ne peut pas t’aider » poursuivit Hermione prête à relever le défi. « Dit-nous en plus, Lucia. »

    -« Ben si vous connaissez un homme qui s’appelle Harry » fit la petite blonde en désignant le dernier des Malefoy, « donc le père s’appelait James » dit-elle en  montrant son frère ainée, « la mère Lily » elle se montra du doigt « l’aïeule Blanche » elle désigna sa petite sœur « et donc le parrain se prénom Sirius » poursuivit-elle en montrant Sévérus assis sur le Survivant « vous savez qui est mon père. »

    Au fur et à mesure qu’elle présentait la famille de son second père, l’assemblée palissait. Ron était persuadé d’avoir mal entendu, Ginevra elle faisait semblant de pas comprendre, Molly regardait Drago Jr cherchant les traits de son père dans le visage du petit, Cassandra fulminait intérieurement contre son frère, Olivier était doublement choqué par la nouvelle et par la main posé sur sa cuisse, Dean se mit à rire nerveusement… seul les amis de Drago restèrent stoïques et regardaient la scène d’un air amusé. Ce fut Rose qui rompit le silence de sa douce voix.

    -« Alors tu t’appelles » elle hésita un peu puis poursuivit « James-Narcisse. »

    -« Non » darda l’ainé des Malefoy froidement « chez les garçons le premier prénom est celui de la famille des Malefoy, le seconde de la famille de mon père. Alors que chez les filles c’est l’inverse. Ainsi, je m’appelle Narcisse-James, Eros, Scorpius Malefoy. » Comme à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, Narcisse-James laissait une impression de mépris et d’arrogance à l’assemblée qui l’écoutait. Heureusement pour lui, son regard émeraude montrait une douceur et une joie de vivre qui effaçait l’antiparti qui dégageait de lui.

    -« Et toi tu connais un monsieur qui s’appelle Narry, Narry Potter » fit Sévérus-Sirius en le regardant dans les yeux.

    -« Oui » fit Harry le souffle court, les joues roses depuis la fin de la tirade de Lily-Lucia, le grand Sauveur avait le cœur qui battait à tout rompre, les idées qui se bousculaient pêle-mêle dans sa tête et le petit dans ses bras libéraient une chaleur qu’il ne voulait plus jamais quitter.

    -« Comment s’appelle ton papa, Harry ? » poursuivait le petit le regard innocent, curieux et plein d’espoir.

    -« James. »

    -« Et ta maman ? »

    -« Lily »

    -« Et ton aïeule? »

    -« Blanche. »

    -« Et ton parrain ? »

    -« Sirius. »

    -« C’est toi mon papa ? »

    -« Oui. » prononça Harry en le serrant dans ses bras. L’émotion était tellement forte qu’il se leva tout en serrant toujours l’enfant dans ses bras. Il se mit à lui faire de gros bisous tout en versant des larmes et en souriant. Soudain, une tendre pression contre sa jambe se fit sentir. Harry regarda en bas et fit ses deux filles. Blanche-Neige l’avait enlacé, cherchant elle aussi à obtenir les caresses de son père. Lily-Lucia plus en retrait attendait de voir s’il était aussi possible pour elle d’obtenir de l’affection. Au comble du bonheur, Harry s’accroupit et se saisit de ses deux filles, les enlaçant, leur passant la main dans les cheveux, sur le visage, séchant leur larmes et les siennes, le tout le sourire aux lèvres. Seul Narcisse-James restait imperturbable. Voyant que son fils ainé ne s’approchait pas de lui, Harry décida de faire le premier pas.

    -« Narcisse, enfin, je veux dire Narcisse-James, je … »

    -« Rose, n’est pas peur » interrompit-il son père, ce qui surpris toute l’assemblée encore sous le choc de la nouvelle. « A partir de maintenant, je te protégerais » poursuivit-il en lui prenant la main. « Tu seras ma femme. »

    -« Quoi ? » hurla Ron à peine remis de ses émotions. « Ne touches pas à ma fille. »

    Méprisant, Narcisse-James le croisant tout en levant les épaules avant de poursuivre pour « sa femme ».

    - « Rose, c’est un immense honneur pour toi.  A partir de maintenant et pour toujours, tu es une Malefoy. »

    -« Jamais » hurla de plus belle le père de la petite.

    -« Ron » intervenu sa mère « ce ne sont que des enfants »

    -« Mais … » voulut-il protester.

    -« Ronald »le coupa Hermione fort intéressé par les propos du petit blond. « Ainsi Narcisse-James, tu veux épouser ma fille ? »

    -« L’épouser et la protéger »insistât-il. « Ma douce Rose » fit-il à l’intension de l’ainée des Weasley qui devenait écarlate à chaque mot du blond « n’es plus peur. Quand on sera à Poudlard, personne ne te fera aucun mal, je serai là. » Il prit une profonde respiration et un sourire pure et franc éclaira son visage. En le voyant ainsi Molly fit instantanément Harry en lui.

    -« C’est merveilleux pas vrai ? »

    Pour toute réponse Rose baissa la tête.

    -«  Surtout pas, Rose, une Malefoy ne baisse jamais la tête devant personne et encore moins quand JE suis ton époux. »

    Pour Harry comme pour les autres, s’il n’avait pas été là, il aurait jugé qu’il hallucinait. Non seulement son fils ne s’intéressait pas à lui, mais en plus il se trouvait déjà une fiancée. Il devait quand même lui reconnaitre qu’il avait dû gout, sa filleule Rose Weasley était l’idéal pour un bon mariage.

    -« Moi aussi avant j’étais comme toi ma Rose. J’avais peur. Mais maintenant c’est fini. Je ne suis plus Narcisse-James Malefoy le fils de Drago Malefoy le mangemort, condamné à raser les murs de l’école, à courber les chines devant les faibles, à jouer les gentils avec les inutiles, à faire la serpillière pour qu’on m’oublie ou le bouffon pour passer inaperçu. Non, ma Rose, ton époux est Narcisse-James Malefoy, le fils d’Harry Potter, le fils du grand héros sauveur du monde magique à qui on doit le respect, l’adulation, l’admiration. Je règnerais sur Poudlard en maitre unique et incontesté, c’est à mes pieds que les maisons prendrons leur décision, c’est moi qui ferait et déferait les réputations et à mon passage tout le monde s’inclinera » fit Narcisse-James d’une voix de plu en plus enflammé au fil de son discours.

    -« Mais il est malade ce gosse » constatait effaré Ron.

    -« Et toi ma douce Rose, je partagerais ce pouvoir avec toi. »

    -« D’accord » fit timidement Rose plongeant son regard noisette dans ceux émeraudes, un tendre sourire aux lèvres.

    -« Éloigne-toi de ma fille démon » criait un père affolé par les propos de son futur gendre.

    -« Maman, je peux aller chez Narcisse dès ce soir. »

    -« Non » hurla Ron faisant sursauter Artégor qui se mit à pleurer.

    -« Bien sur ma chérie, il n’y a aucun souci » répondit la mère plus calme. « Harry sera ravie d’avoir sa filleule avec lui, n’est-ce pas, Harry ? »

    Pris un peu au dépourvu, le brun secoua la tête et reçu en récompense un petit blond et un petit rouquin.

    -« nous n’aussi oncle Narry on vient. »

    -« Oui, oui, bien sur. » finit-il par articuler. « Seulement Narcisse, il faudra qu’on revienne un peu sur cette question de domination du monde … »

    -« Ne vous inquiétez pas, père, je ferais honneur à votre nom et à votre notoriété. » L’enfant s’approcha alors d’Harry et se blottit contre lui. « Vous serez fière de moi, parole de  Malefoy, enfin de Malefoy-Potter, maintenant ».


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  • Partie IX

    Après plusieurs moins d’enquêtes sans résultats, le bureau des aurors sous la direction du grand et unique Harry Potter, a réussit à mettre sous les verrous les kidnappeurs d’enfants. L’aide inattendue d’un parent victime de ce chantage a permit de mettre fin aux activités illicites de ce trio infernal. En effet, suite à l’enlèvement de son fils ainé, le non moins célèbre mais pas autant aimé Drago Malefoy, a servit d’appât. Jim Arvernaty, Elliot Hurt et Bilang Chung voulaient échanger le petit Narcisse Malefoy contre la Demoiselle Rose. Rappelons que cette rivière de diamant rose du Brésil avait été offerte par le roi brésilien Santiago XVI à France Malefoy sa favorite du moment. Ce bijou que le ministère n’avait pas réussit à retrouver lors de la réquisition des biens Malefoy l’a soudainement été pour mener à bien cette opération. Après l’arrestation, Narcisse ainsi que la Demoiselle Rose ont regagné l’actuelle demeure Malefoy sain et sauf. Après avoir secrètement interrogé un des aurors, il m’a été rapporté qu’en plus d’une rançon, les trois malfaiteurs voulaient obliger M. Malefoy à avoir des relations

    -« Quoi ? » hurla Ron en arrachant la Gazette du sorcier des mains de sa mère, « la vipère comment a t-elle eu cette information ? » poursuivit-il en lisant l’article.

    -« Ron tout de même tu aurais pu laisser maman terminer » le gronda Georges très attentif à la lecture que faisait sa mère.

    -« Mais tu as vu ce qu’elle écrit. Bientôt elle dira que tous les parents ayant été victimes des kidnappeurs ont tous été violés. »

    -« Ron » l’interpella sa femme « attention à ce que tu dis, les enfants ne sont pas loin. »

    Comme tous les matins, la famille Weasley déjeunait en bonne entente dans le salon. Les journaux avaient déjà été distribués et Ron était pour cette fois vraiment en retard.

    -« Désolé chérie, mais cette Rita Skeeter me sort par les oreilles. »

    -« ça a toujours été comme ça avec elle, tu le sais, non ? » le consola Hermione en enlaçant son mari avant de l’embrasser « Tu es en retard chéri. »

    -« Par les couilles de Merlin »

    -« Ronald Billius Weasley » firent en cœur sa femme et sa mère le regardant furibonde.

    -« Désolé » lança t-il en remettant à sa mère son journal et en retournant s’assoir à la table familiale.

    -« Tu pars pas ? » questionna sa sœur qui jusqu’ici était restée silencieuse.

    -« C’est qu’elle me chasse de chez moi la squatteuse. »

    -« Pas du tout, M. Le fonctionnaire. Restez ici et prélassez-vous. Moi j’ai des choses à faire. »

    -« A oui, lesquelles ? Te trouver un appart ? »

    -«  Tu ragotes cher frère. Change de parchemin » fit la rousse en sortant de table l’air satisfait.

    -« Je te défends d’aller voir Harry au bureau. Tu entends » cria t-il alors que la femme disparaissait à l’étage. « Maman tu devrais faire quelques choses. Ça devient vraiment … »

    -« Je ne me mêle plus de cette histoire. »

    -« Mais maman… »

    -« Laisse-moi déjeuner en paix » ordonna la matriarche avant de poursuivre. « Tiens, si tu veux parler, parles-moi des enfants de Drago. »

    La demande surpris les Weasley encore attablé, mais devait-il vraiment être surpris. Molly adorait les enfants et Drago Malefoy en avait cinq.

    -« Ben, ce sont des Malefoy. Cheveux blanc peau pâle. »

    -« Ils doivent être vraiment très beau » rajouta rêveuse la mère.

    -« Maman se sont des Malefoy. »

    -« Ron » le rouspéta gentiment sa femme.

    -« Invite-les à la maison »ordonna la mère tout en se levant pour aller rejoindre ses petits-enfants sur le sofa lissant sagement leur Petit conte sorcier.

    Ron regarda sa femme interloquée.

    -« Ron tu peux les inviter, tout de même. »

    -« Ha mais c’est pas que je veux pas, c’est juste que Malefoy est parti se reposer en France avec ses enfants pour au moins une semaine. »

    -« Tu le feras à son retour » fit la brune en se lovant dans les bras de son homme.

    Alors que le couple de parents se tenait tendrement l’un contre l’autre, une furie passa en coup de vent.

    -« Où tu vas Ginny ? » questionna son frère.

    -« Occupe-toi de tes affaires. »

    -« Ginny » hurla son frère.

    -« Je vais voter. »

    -« Voter ? » surenchérit la mère.

    -« Le concours du célibataire de l’année ! » lança la rouquine avant de claquer la porte.


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  • Partie VIII

    De son regard métallique dédaigneux, Drago Malefoy regarda le bâtiment qui se dressait en face de lui. Un hôtel sans envergure, à la façade délavée dont le seul point fort était qu’on pouvait louer des  chambres à l’heure. Le blond soupira et entra. Le hall d’entrée n’était pas plus gaie. Pour un hôtel de passe, le cadre était déplorable. Tapis rouge, plantes en plastiques et murs grisonnant. Et dire qu’il devait se faire violer dans un endroit pareil, quelle décadence pensa le blond. Comme prévu, il s’approcha de l’homme à l’accueil, un jeune boutonneux d’une vingtaine d’année au regard bovin vide. Il parlait lentement, comme s’il venait de se réveiller. Les quelques paroles que Drago échangea avec le réceptionniste lui parure durer des heures, tant l’homme était mou. Aussi rapidement qu’il lui était possible, le jeune homme vêtu d’une robe miteuse bariolé, lui tendit une clé. Le numéro 25 comme prévu. C’était une chambre double avec porte communicante vers une autre chambre double. Il lui fut facile d’imaginer que dans l’autre pièce se trouverait son fils, mais qu’il ne pourrait le voir qu’après s’être allongé sous ses bourreaux. Soupirant, il grimpa rapidement les deux étages pour se rendre devant la porte 25. Le bois de la porte était mal dégrossie et le vernis s’effritait. C’est vraiment ici qu’ils veulent me baiser ? Ils auraient au moins pu choisir un hôtel plus classe, ralla dans son fort intérieur l’aristocrate. Sans trembler, sans même être inquiet, il entra dans la chambre. A peine entré, une main se plaqua contre sa bouche et un corps se colla au sien par l’arrière.

    - « Ferme ta grande gueule, mignonne et tout se passera bien. »

    Il ne reconnu pas la voix de l’homme qui l’emprisonnait, et la quiétude dans laquelle il était plongé depuis le début de l’après-midi suite aux bels paroles rassurantes d’un brun aux yeux vert, s’envola d’un coup. Son cœur se mit à battre la chamade, la peur l’envahit mais malgré tout, il resta calme et obéissant.

    -« Laisse-moi te dire comment ça va se passer » fit l’assaillant en glissant une main jusqu’à l’entre cuisse du blond, lui promulguant des caresses vigoureuses sur son membre. « Je vais retirer ma main sur ta bouche et toi tu ne vas pas crier, puis tu vas sagement nous donner la Demoiselle rose et ensuite on s’allangera sur le lit pour une belle partie de plaisir. C’est clair ? »

    Drago secoua sa tête et la main se retira de sur ses lèvres. Sa respiration était saccadée et son membre le brulait sous les frotements de l’autre homme. Le blond plongea sa main dans la poche de sa robe et en sortit la rivière de diamant. Un autre homme s’approcha et voulu s’en saisir mais le blond l’en empêcha.

    -« Où est mon fils ? dites moi où est mon fils ? »

    -« On t’avait dit de te taire ! » ralla l’autre homme.

    -« Non » rectifia le blond « vous m’avez demandé de ne pas cier et c’est ce que j’ai fait. Je n’ai pas cier, j’ai juste posé une question. »

    L’homme qui le tripotait éclata de rire dans son oreille avant de l’embrasser dans le cou.

    -« Tu es merveilleux, Malefoy » fit –il entre deux baisés « ça va être merveilleux de te défoncer. » Il saisit le tête du blond, la tourna et posa ses lèvres charnues sur celles fines et minces du blond. L’ex-Serpentard à ce contact eu un haut le cœur. Il voulut repousser son assaillant, mais le collier lui glissa des mains tiré par l’autre homme. Une fois qu’il n’eu plus le bijou, il sentit une autre paire de mains caresser ses cuisses. Le cœur du blond se compressa, il voulait fuir mais c’était pas possible. Il devait attendre encore un peu, juste un peu, il fallait qu’ils le disent clairement. Alors que ses pensées se focalisaient sur les actions à menés conseillées par l’auror en chef des opérations, Drago eu soudainement froid. Réouvrant son esprit à la réalité, il constat avec désarrois qu’il était torse nu. L’homme devant lui, tel un enfant affamé, lui lapait le torse avidement, de tant à autre il s’arrêtait sur un téton pour le mordiller violement, obligeant l’aristocrate à grogner.

    -« Viens ici. »

    Mécaniquement, le blond se tourna vers la voix, c’était celle de l’autre homme, il était allé s’allonger nu sur le lit.

    -« Viens et suce » poursuivit-il en montrant son membre déjà dur comme le bois.

    Machinalement, Drago porta une main à sa bouche. Tout son être se refusait à avoir des actes sexuels avec ses individus. Il fit un pas en arrière, mais une brusque poussé le projeta au pied du lit. Voulant se redresser une main s’agrippa à ses cheveux.

    -« Te fais pas prier Malefoy. » Assis les jambes ouvertes au bord du lit, le plus loquas des agresseurs –certainement le chef, passa sa verge sur le pâle visage de sa victime. A ce contact, le beau blond eu envie de vomir. Tentant de fuir à nouveau, un nouveau pénis se dressa à sa vue l’obliquant à se replier. Acculé il ferma les yeux. Pourquoi ne sont-ils pas encore intervenus ? Il avait dit que tout se déroulerait très vite, que rien ne m’arriverait. Alors que les pensées de Drago se bousculaient dans sa tête, les insultes sur sa personne pleuvaient. L’un voulait qu’il ouvre la bouche, l’autre qu’il prenne la chose en main. Mais qu’attend t-ils pour intervenir, que je me fasse violer ? « Surtout fais leur dire où est Narcisse. Sans ça, notre intervention n’aurait aucune valeur. » Se rappelant les paroles de son amant, Drago trouva en lui les ressources pour se libérer des envies de ses assaillants. Dresser sur ses deux pieds, droit et fière comme doit l’être tout Malefoy en tout circonstance, il leur demanda encore une fois où était son fils.

    -« C’est ce que j’aime chez toi ma belle blonde, c’est que rien ne peut t’enlever ton arrogance. » Celui qui semblait tout diriger se leva à son tour. Dans la pénombre de la pièce, Drago ne distinguait que des ombres, cependant il lui semblait distinguer parfaitement le membre tendu de son interlocuteur. Déglutissant péniblement, la respiration discontinue, le blond espérait qu’il lui fournisse enfin la réponse qui le délivrerait de son calvaire.

    -« Il est dans la pièce d’à côté, il dort comme un gros bébé » annonça le chef en s’approchant. Mais à peine sa phrase achevée, l’homme se retrouva plaqué au sol et son acolyte aussi.

    -« Auror » prononça une voix connue. « Par les pouvoirs que me délègue le ministère et le bureau des aurors, je vous arrête pour kidnapping, vol et agression sexuelle. »

    La porte s’ouvrit en fracas, sur un Dean Seamus baguette en main, prêt à prendre le relais de ses collègues aurors en planque dans la chambre. La lumière envahit la pièce et Drago pu voir les hommes qui l’avaient conseillé et préparé depuis la matinée entrain d’arrêter les brigands. Soulager, il voulu s’effondrer, se mettre à pleurer, hurler, frapper même. Mais il devait rester digne. Comme si de rien était il se rhabilla. Il se voulait nonchalant et désinvolte, hélas ses mains tremblaient sur les boutons qu’il n’arrivait pas à attacher. Doucement, Harry lui pris les mains pour le calmer.

    -« C’est fini Drago. »

    -« Je sais. » lança t-il cynique, mais le brun ne s’en offusqua pas, connaissant son blond, il l’aida même à attacher sa robe.

    -« Ron et le médicomage auror sont dans la pièce d’à côté pour réveiller en tout sécurité ton fils »

    Drago renifla. Encore une évidence. Il le savait déjà, c’était ce qui était prévu depuis le début.

    -« Tu as été parfait, Drago. A aucun moment tu n’as perdu ton sang-froid. Un vrai professionnel n’aurait pas fait mieux » termina t-il sa phrase en enlaçant la blond. « Je suis fière de toi, mon amour » lui glissa t-il au creux de l’oreille. Cette phrase fit frissonner le noble. Ses paroles réconfortantes, prononcées avec douceur par l’homme qui faisait battre son cœur, lui avouait qu’il était aimé en retour. « Mon amour » c’était la première fois qu’Harry le lui disait autrement qu’entre deux ralles de plaisir. Tous les émotions qu’il gardait en lui depuis le début de la journée submergèrent son cœur, il enlaça à son tour l’auror, enfouissant sa tête dans son cou.

    -« Je t’aime aussi Harry » lui avoua t-il avant de verser quelques larmes.


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  • Partie VII

    Il lui a bien fallu une heure entière pour calmer Drago. Après que le blond se soit effondré dans ses bras devant le lac à Poudlard, Harry l’emmena chez lui sans prévenir personne de son départ. Il se doutait que cela allait faire scandale, mais l’état dans lequel était son amant était plus important. Dans sa chambre, celle qu’avait occupé Drago durant son enfance, il avait tenu le blond dans ses bras, le berçant pendant qu’il pleurait toutes les larmes de son corps. Une fois qu’il se fut calmé, le brun reprit son rôle d’aurors et questionna l’aristocrate toujours lové dans ses bras. Ce fut terriblement difficile d’obtenir la plus petite information. Drago refusait de coopérer et lui mettait des bâtons dans les roues en mentant et en cachant la vérité. Après deux heures, Harry lâcha l’affaire. Mais le professionnel qu’il était savait qu’il devait faire quelque chose. Il proposa à Drago de rester, et de passer la nuit avec lui, mais ce dernier refusa. Il fit semblant d’être énervé, irrité, cherchant à provoquer le blond qui bien évidemment réagit positivement à toutes ses attaques. Furieux, au bord des larmes, Drago transplana sans demander son reste. Les flux de transplanage d’une personne énervée étaient plus faciles à suivre, et Harry suivit ceux de Drago sans difficulté. Le grand héros du monde magique arriva dans le jardin d’un petit cottage posé sur une falaise venteuse en face d’une mer agitée. Devant lui, une baie vitré. Le ciel orangé du soleil couchant, permit à Harry de regarder à l’intérieur de la maison, c’était le salon. Il n’était ni grand, ni trop petit, la décoration était sobre quoique chaleureuse. Le brun pensa que c’était dans un endroit comme celui-là qu’il aimerait vivre. Mais c’était le salon de Drago. Quelle ironie du sort, Drago rêvait de retourné vivre au manoir Malefoy et lui rêvait de vivre dans un coin reculer de tout ; au final c’était l’autre qui réalisait l’envie de l’autre. Après plusieurs longues minutes, Drago fit son apparition. Un verre à la main, le visage tendu, les yeux rouge, le blond qui s’était changé s’assit lourdement dans son sofa. Après plusieurs verres, pleurant encore et encore, il s’allongea. Ce ne fut que lorsque la nuit tomba, qu’un hibou blanc apparu. Il regarda Harry d’un regard suspicieux avant de toqué à la porte. Le blond se redressa, et se dirigea vers la baie. Marchant toujours avec sa cape d’invisibilité, l’auror l’enfila et devenu invisible au reste du monde. Harry n’aurait jamais cru que l’arrivée d’un hibou pouvait produire autant de bonheur, surtout chez un Malefoy. A la lecture de la lettre que lui apportait le messager volant, Drago paru moins agité. Cependant, il resta allongé dans le noir ayant pour luminosité les rayons de la lune. Dehors dans le froid, Harry avait faim mais surtout froid, sa cape recouvrant son corps n’était d’aucune utilité. Il dodelinait sur le coin de dalle où il s’était installé, quand à la porte quelqu’un  sonna. Réveil, il vit le blond allumé la pièce, et faire des allés-retours dans la maison portant des linges dans ses bras. Il n’était pas seul, Pansy Parkinson et son mari Cold Smith en faisait autant. Une fois le petit manège fini, ils discutèrent brièvement ensemble avant de partir. Drago éteignit les lumières et disparu. La maison entière était plongée dans le noire, la quiétude régnait, Harry en déduit que la maisonnette dormait. Il tira sa baguette magique de sous sa robe, rangea sa cape et lança quelques sorts de-ci et de-là pour s’assurer de désactiver tout système de sécurité. Ensuite, il entra le cœur battant à tout rompre. C’était la première fois qu’il pénétrait chez Drago. C’était toujours le blond qui venait chez lui, il ne lui avait d’ailleurs même pas demandé où il vivait. Il avait sentit que s’il le faisait rien de bon n’en sortirait, alors il ne lui avait jamais posé de question. L’impression ressentit au dehors se renforça une fois à l’intérieur. La vieille table basse en bois blanc regorgeraient de revues, le sofa crème où un plaide rose y reposait négligemment accueillait des poupées pas toujours vêtues. Sur le rebord de la cheminée des photos. Il s’avança plus en profondeur dans la pièce. Il trouva la porte d’entrée, un escalier qui conduisait à l’étage supérieur, un autre qui descendait, la cuisine, les toilettes, une bibliothèque. Tous dans la maison lui sembla normale et portant, il y avait quelque choses qui le dérangeait, mais il était incapable de dire ce que s’était. Il refit le tour du propriétaire. La cuisine, ordonnée et rangée. Une grande table au centre, dans une corbeille de nombreuses serviettes, dans le vaisselier plusieurs assiettes, Harry retourna au salon. Il n’avait pas remarqué le piano, il était adossé au mur de la baie vitré. Et bien qu’il avait passé des heures dans le jardin, il n’avait pas remarqué la balançoire, les petits balais jetés au sol ou la petite table entourée de ses minuscules chaises. La vérité frappa le Sauveur en plein cœur : il y avait des enfants ici. Il reporta son attention sur la cheminée, les photos. Tremblant, le souffle court, il s’avança jusqu’à elles. Il faisait trop noir pour les voir, alors il utilisa un lumos. De sa baguette, il s’en approcha. La première qu’il vit fut celle d’un enfant pas plus haut que trois pommes, brun aux yeux verts, la peau mate, dans les bras d’un Drago tout souriant. Ils se faisaient des bisous sur la joue à tour de rôle. La deuxième photo était celle de deux jeunes filles blondes qui se couraient après. Celle d’après montrait une fillette pâle comme la mort, le regard orageux et les cheveux blancs, un bout de tissu à la main saluait ceux qui regardaient. Il y avait encore pleins d’autre photos, Harry pu en déduire qu’il y avait cinq chérubins dans la maison. Les quatre premiers étaient des Drago en miniatures, seul le dernier était différent. A la suite de cette conclusion, le cœur d’Harry se compressa. Contrairement à lui, Drago avait eu des enfants, il avait fait sa vie en dehors de lui. Qui pouvait bien être la mère de ses gamins ? Etait-elle là-haut entrain de dormir ? Sans même s’en rendre compte, il montait déjà les escaliers. Arrivée au palier il trouva plusieurs portes. Sur chacune d’entre elles, les initiales de l’occupant de la chambre était écrit en lettre d’or surmonté d’une photographie. D’emblé, il tomba sur un immense portrait de Drago. Le blond souriait tendrement, son regard était chaleureux et bienveillant. Il était à l’ opposer du Drago qu’il connaissait. Une fois de plus, le cœur d’Harry se compressa. Aurait-il la chance de le voir ainsi dans la réalité ? Il avança vers la porte de droite. Dans le cadre, au dessus des initiales BN, la fillette de 8 ans qui le saluait tout à l’heure, riait à pleins poumons dans son cadre photo. Il entra. La pièce n’était pas plongée dans le noir, une petite veilleuse illuminait les lieux. Harry éteignit son lumos. Il s’avança jusqu’au lit et trouva la petite dormant sereinement ; il réajusta les couvertures sur elle avant de partir. Elle était mignonne pensa t-il en sortant de la chambre. Encore à droite, une porte. Surplombant les initiales LL, une fillette de 10ans cette fois, toute aussi blonde et pâle que sa cadette, un regard gris souriait malicieusement. Dans la pièce, Harry intensifia la luminosité de sa baguette pour mieux distinguer les traits de l’enfant, mais la petite blonde grogna et se retourna. Le brun  éteignit son lumos et sortit en silence. Il revenu sur ses pas et à la première chambre à gauche de celle de Drago était celle de DH une pièce remplit de nounours, avec au centre un berceau dans lequel dormait le petit brun à point fermé. Il était sur le dos, Harry se pencha sur le berceau et regarda le petit dormir. En refermant la porte, il tomba sur la bouille joviale du bébé de 2ans. Il était vraiment beau. C’est un comme ça que j’aimerai avoir pensa l’homme en allant vers l’autre porte à gauche. Celui qui dormait dans cette pièce devait avoir 5ans, sur la photographie de sa porte, le Drago miniature souriait en montrant ses dents en moins. Dans la chambre pleine d’ours éparpillés au sol, où l’auror trébucha et manqua de tomba, il trouva le petit blond endormit au bord du lit sur le ventre. Harry le remit au centre, il alla même jusqu’à l’embrasser. Sa fibre paternelle le titillait donc autant ? La dernière porte, celle de NJ, l’ainé était un blond austère au regard sombre, hautain et un brin arrogent. S’il n’avait pas connu Drago vers ses onze ans, il aurait juré que c’était lui sur l’image, néanmoins l’enfant sur le portrait avait les yeux verts. Dans la pièce, un tas de petits balais virevoltait dans les airs. Dans un grand lit à baldaquin, Drago. Le parent tenait dans sa main une photo. Harry la lui pris, et découvrit le garçonnet d’une dizaine d’année, un grand sourire aux lèvres, tirait la langue. Harry fronça les sourcils. Mais où était NJ ? Pansy et Cold avaient bien ramené les quatre autres, mais pas celui-ci. En plus, vu l’âge du petit, il devait intégrer Poudlard à la rentrée. Il aurait dû être à l’école de magie aujourd’hui pour le jour de la commémoration qui servait aussi de visite de l’établissement aux les futurs Poudlariens. Cependant il n’était pas là ! Qu’avait dit le blond plus tôt : « Tu lui as pris, idiot. Tu lui as pris la rançon ». La rançon ! Le cœur du survivant s’emballa. Il était à la fois navré car l’ainé des Malefoy avait été kidnappé, mais il était aussi très heureux car il allait enfin pourvoir travailler sérieusement sur cette affaire. Bien décidé à aider celui qui réchauffait son grand lit depuis des années, Harry redescendit dans la cuisine. Là, il ouvrit le conservateur d’aliment et choisit parmi les restes de la famille un plat à manger. Tout en se restaurant, le brun préparait mentalement ce qu’il avait à faire pour le lendemain. Mais il lui manquait un élément, alors il retourna dans le salon et pris le message que le blond avait reçu plus tôt.

    « La Demoiselle Rose n’est pas arrivé à destination, petit erreur de parcourt sans gravité. Le petit dort encore. Demain 16h à l’hôtel Paul Henry et cette fois pas de ritournelle, tu nous donnes le collier et tu nous baises pour de vrai (pas de frotti, frotti derrière les tissus comme pour l’autre nul). »

    La fureur gagna le brun, ces saligots demandaient à Drago  en plus de la rançon, un supplément en nature. Ces salops voulaient pénétrer SON compagnon après que celui-ci lui ai laissé se frotter contre lui. Mais pour qui ils se prenaient ? Ils allaient voir se qu’ils allaient voir, Harry les attendait au détour. Il finit son repas et remonta se coucher auprès de son blond dans le lit de NJ.

     

    Une toute petite main s’agrippa à son épaule, puis un poids glissa contre son ventre le réveillant. Il grogna, soupira et ouvrit les yeux difficilement. En face de lui, le regardant de ses grands yeux anthracite, un petit Malefoy. Quand il fut bien réveillé, Harry constata que la tête de Drago reposait sur un de ses bras. Ils avaient dû dormir l’un dans les bras de l’autre jusqu’à l’arrivée du petit. Il lui fit son plus beau sourire matinal.

    -« T’es qui Monsieur ? » demanda t-il en passant un doigt sur sa cicatrice en forme d’éclair. « T’es Narry Potter ? »

    Le brun fut surpris de constater que ce Malefoy miniature savait qui il était. Décidément il devait vraiment être très célèbre.

    -« Oui, je suis Harry Potter, et toi comment tu t’appelles ? »

    -« Harry Potter » gloussa le petit joyeusement. Il se redressa et se mit à sauter sur le lit, en riant tout en disant son nom.

    -« Et doucement » fit le Sauveur en stoppant l’enfant. « Tu vas réveiller ton papa. »

    Au mot « papa » l’enfant écarquilla les yeux de surprise. Voyant qu’il ne se faisait pas comprendre, Harry pointa son index en direction de l’homme qui dormait à côté  d’eux.

    -« C’est maman, ça » fit le petit en plongeant sur lui. « Tu sais pas que c’est ma maman ? »

    -« Non. Mais alors où est ton papa ? »

    L’enfant se mit à genou tout en bousculant Drago qui grogna en se retournant, et souleva les épaules. Il ne connaissait pas son père. Mais Drago ne pouvait pas les faire seul tous ses enfants tout de même ! Il tira son bras de sous la tête du blond et se redressa pour prendre l’enfant dans ses bras. Ce dernier passa encore son doigt sur la cicatrice en forme d’éclair, puis sourit. Il était si mignon que le brun ne pu s’empêcher de l’enlaça, de l’embrasser et de le chatouiller. Le petit se mit à rire aux éclats, sortant Drago des bras de Morphée.

    -« Potter »hurla le grand blond en les faisant sursauter. « Mais… comment… enfin. Potter, comment, comment ? » continuait-il à crier en se levant précipitant du lit. « Par où t’es arrivé ? Tu m’as suivi ? Depuis quand tu es là ? » posait-il questions sur questions en prenant le petit dans ses bras. Mais l’enfant refusait obstinément d’aller rejoindre sa « maman » et s’accrochait au cou d’Harry tout en secouant la tête.

    -« Sévérus ! » le gronda Drago en le tirant de force.

    -« Moman, non. »

    -« Drago, tu vois pas qu’il veux pas venir ? »

    -« C’est mon fils, Potter. »

    -« Non, tu crois, j’avais pas remarqué » ironisa le brun.

    -« Ne te moques pas, Potter. Et quitte ma maison. »

    -« Non » fit le brun en sortant de la pièce avec le dénommé Sévérus dans les bras.

     

    Une demi-heure plus tard, tout le monde était dans la cuisine. Les petits et Harry déjeunaient bruyamment autour de la table. Drago se tenait appuyé sur la table de travail, mi-inquiet, mi-heureux regardant la scène affectueusement.

    -« Maman, c’est quand que Narcisse rentre à la maison » demanda, la petite blonde de 10ans.

    De suite, l’ex-Serpentard blêmi. Les traits de son visage se crispèrent et sa mâchoire se contracta. Harry connaissant la situation répondit à la place du blond pris au dépourvu. Rassuré, les enfants reprirent leur chamaillerie. Harry se leva et alla rejoindre son amant qui s’était retourné pour pleurer discrètement. Le représentant de l’ordre, tout doucement, enlaça le blond tout en se plaçant derrière lui. Il plongea son nez dans le cou pâle de l’homme et laissa son souffle chaud caresser la peau du blond. Ce dernier rassuré s’adossa à son amant.

    -« Comment sais-tu ? » murmura l’hôte.

    -« Je suis auror, Drago » lui répondit l’invité en embrassant le lobe de son oreille. « Et c’est pas pour me vanter mais il pareil que je suis plutôt bon. » Harry resserra son emprise autour de Drago et colla sa joue contre la sienne.

    -« Tu m’aidera ? » demanda crispé le maître de maison.

    Un peu vexé par la question, le brun retourna le blond pour qu’il lui fît face, tout en l’emprisonnant à nouveau de ses bras.

    -« Je suis auror, Drago, c’est mon travail d’aider les gens en détresse. »

    Malgré les paroles, l’aristocrate n’était pas pleinement satisfait. Il regardait son interlocuteur avec intensité, cherchant dans son regard la sincérité et la confiance donc il avait besoin. Plongeant lui aussi son regard dans le lac de mercure devant lui, Harry pouvait y lire toute la tristesse et la supplication de Drago. Il comprit que son bien aimé n’avait pas besoin de phrases alambiquées, de sous entendu, il désirait de la franchise et rien d’autre.

    -« Oui, je vais t’aider, je vais ramener ton fils. »

    Apaisé, Drago se lova dans les bras du brun, posant sa tête contre son torse. Ils restèrent ainsi quelques minutes, dans le brouhaha du petit déjeuné des enfants. Ce fut Harry qui rompit leur silence. Il se devait de prévenir Drago sur les évènements qui allaient suivre. Le blond allait perdre toute son intimité pour que l’affaire soit résolue. C’était une aubaine pour le ministère et bien qu’étant le meilleur, Harry ne pouvait pas mener cette enquête seul. Ron et Dean allaient bientôt eux aussi pénétrer ce cottage et certaines questions ne pourraient pas rester sans réponses. Cependant, pour que son amant puisse garder autant que faire se peu son jardin intime intact, il se devait d’anticiper les demandes de ses collègues pour mieux les désorientés si besoin pour protéger son blond, et pour cela, il devait connaitre la vie que le blond avait en dehors de lui.  L’auror commença par observer le Drago et sa famille. Il régnait dans la maison une organisation quasi militaire. Après le petit déjeuné, la vaisselle, puis le bain, l’habillage et les devoirs avec une préceptrice pour les plus grand et une nounou pour les plus petits, le tout sans rouspéter, à la file indienne sous les regards inquisiteurs de leur « mère ». Une fois tous les enfants occupés, Drago entraina Harry au 1er,dans sa chambre. A peine entré, le brun fut émerveillé par la décoration. En à peine une minute, il fut dépaysé, transporté dans un pays chaud : le Maroc.

    -« Oui, je sais » fit le blond de sa voix la plus trainante « c’est un peu pauvre, mais au moins j’ai essayé. »

    Harry fusilla Drago du regard. Tout l’orgueil perdu de l’aristocrate se trouvait dans cette pièce. Toute la démesure des Malefoy s’affichait dans ce lieu et le blond trouvait qu’il n’en avait pas assez fait ! Que voulait t-il encore ?un minaret ?  La chambre de l’ex-serpentard imitait la maison marocaine. Au centre, un patio boisé, aux dallages bleu-vert avec petit bassin losangé au milieu. Dans les arbres et sur les fleurs des oiseaux chantant, aux angles des fontaines. Sur chaque mur, une arcade en arc trilobé. Celle face à la porte d’entrée donnait sur la chambre du blond, celle de gauche sur le bureau, tandis que celle de droite sur un salon. C’est dans cette dernière alcôve qu’il fut conduit. Tout autour d’une table basse d’un largue banquette paré de tissus chatouillant. Des fenêtres magiques montraient un désert aride où passaient des marchands sur des dromadaires, ou un souk très animé. Harry ne peu réprimé un soupire devant l’ambition décoratrice du blond. Pas étonnant qu’il adore le manoir, pensa le brun en s’installant. Mais il n’avait pas que ça à faire et en professionnel, il sortit sa baguette pour faire apparaitre de quoi écrire.

    -« Je t’accord 30 minutes, Potter. Soyez bref, clair et précis dans tes propos. » lui ordonna Malefoy en s’asseyant à son tour.

    -« Drago, je te propose pas une intervient, là ! » lui fit remarquer le brun. « C’est un interocatoir, ça prendra le temps que ça prendra, c’est tout. »

    -« Potter.. »

    -« Harry » le reprit l’auror.

    -« Potter » insista le blond « je ne me suis pas encore occupé de moi et tes hommes doivent arriver. »

    -« D’abord ce ne sont pas mes hommes, mais mes collègues. Ron et Dean pour être plus précis, des gens que tu connais puisque tu as dîné avec eux il n’y a pas longtemps. Ensuite, tu auras tout le temps de te pouponner quand j’en aurais fini avec toi. »

    Drago fronça les sourcils, croisa les jambes et attendu la suite.

    -« Bien, faisons les choses dans les règles, veux-tu ? »

    -« Comme si j’avais le choix » râla l’aristocrate.

    -« Vous êtes bien Drago Lucius Malefoy, né le 5 Juin 1980 ? » demanda Harry.

    -« Oui » fit l’hôte dans un soupire las.

    -« Vous êtes célibataire et parent de 5 enfants ? »

    -« Oui » grogna le blond.

    -« Donnez le prénom et l’âge de chacun d’entre-eux s’il vous plait. »

    -« Narcisse 11ans, Lucia 10ans, Neige 8ans, Sévérus 5ans et Drago 2ans. »

    Harry ne peu s’empêché de sourire en remarquant que tous les enfants de Drago portait le prénom d’un de ses ancêtres : d’abord, il avait choisit sa mère, puis son père, ensuite son aïeule, son parrain et pour finir lui-même. Si ça ce n’était pas du nombrilisme, il ne s’appelait pas Harry Potter !

    -« Êtes-vous le seul parent responsable ? »

    -« Oui. » fit froidement le blond. Le ton utilisé pour la réponse n’échappa pas au brun, son interlocuteur lui cachait des choses à ce propos et il se devait de rebondir là-dessus. Mais avait-il vraiment envie d’entendre l’homme qu’il aimait parler de ses autres amants ?

    -« Et le ou les autres parents, quel part prennent-ils dans l’éducation de leurs enfants ? »

    Drago se renfrogna un peu plus. « Aucune. »

    -« N’ont-ils pas leur mot à dire. »

    -« Non »

    -« Soyez plus précis sur les pères de vos enfants s’il vous plait. C’est peut-être l’un d’eux qui est derrière tout ça. »

    -« Ce n’est pas ce que tu essaies de savoir, Harry ! Ce que tu veux vraiment c’est connaitre avec qui d’autre que toi, je couche. Et bien si tu veux le savoir pose clairement la question ! » s’enerva le blond.

    -« Je n’essaie pas de savoir avec qui tu t’envoie en l’air Drago. Bien au contraire, ça me fait plutôt chier de constater que tu as des gosses super mignon avec un autre que moi. Mais je suis un professionnelle et je dois, hélas, connaitre le nom des pères des enfants. Alors répond. » termina t-il.

    -« Il n’y a que les gens de ce village qui savent que j’ai des enfants. Leur père ! Il ignore tout. »

    -« Ils sont tous du même père ? » demanda surpris l’auror.

    -« oui. »

    -« Je pensais… vu que le dernier est brun que … enfin, bref. »

    -« Termine. Va au fond de tes pensées. En plus de penser que j’étais la plus grosse pute du pays, tu pensais quoi de mon dernier fils ? »

    -« J’ai trop de respect pour toi Drago pour penser que tu es une pute. Mes sentiments à ton egard son…

    -« N’entamons pas ce sujet maintenant, Harry. J’ai pas vraiment envie d’entendre une fois encore qu’entre toi et moi il n’y a que du sexe. Que reproches-tu as Drago Jr ? »

    Le blond avait raison, ils ne devaient pas aller par là. Trop compliqué.

    -« Je ne lui reproche rien, Drago, c’est juste qu’il est brun aux yeux vert. »

    -« Et quoi ? » cria presque le parent voulant protéger son petit.

    -« J’avais pensé que c’était moi le père » fit doucement le brun en baissant un peu la tête.

    Le blond se calma, mais il ne répondit rien. Il détourna son regard hautain de son vis-à-vis.

    -« Alors Drago, ce petit est le mien ? » questionna doucement Harry en relevant la tête pour tenter de capter le regard de son hôte.

    -« Retrouve Narcisse. C’est pour ça que tu es là, et c’est pour ça que je te laisse être là. »

    Il connaissait assez bien son amant pour savoir qu’il n’en démordrait pas. Mais lui aussi était une tête de mule et il obtiendrait une réponse courte que courte, un peu plus tard.

    -« C’est l’ainée, Narcisse Malefoy, qui a été kidnappé ? »

    -« Oui. »

    -« Quand à t-il disparu ? »

    -« ça va faire quatre jours maintenant. »

    -« Racontez-moi les faits. »

    Drago commença un long récit où il raconta en détail la journée où son fils avait disparu. L’émotion dans sa voix fit tressaillir Harry. Le Sauveur se rendit compte que le blond aimait son enfant plus que tout au monde et qu’il ferait n’importe quoi pour le récupère, mentir, voler … coucher. Harry n’aimait pas cette dernière idée. Il devait tout faire pour ne pas que cela se produise. Lors que l’ancien mangemort eu fini, il se leva pour se servir un verre dans la table basse qui servait de mini-bar aussi. Il en proposa un a Harry, mais ce dernier refusa.

    -« Qui a accès à la maison ? »

    -« Mes amis. Pansy, Cold, Blaise, Théo. Ainsi que la perceptrice et la nounou. C’est tout. Les protections de cette maison sont infranchissables. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à cette nuit. Vigurez-vous que j’ai trouvé un étranger chez moi au réveil. »

    -« Je suis auror, Drago. Un très bon auror »

    -« Oui, c’est ça. » fit le blond en se levant. « Je vais me préparer. »

    -« Nous n’avons pas fini. »

    -« Si tu veux te préparer, tu peux utiliser la salle de bain dans la chambre de Narcisse. » fit l’aristocrate en allant jusqu’à sa chambre.

    Harry le suivit du regard, il le vit de sa démarche féline et sensuelle passée entre les plantes et disparaitre. Il eu envie de le suivre. Il se leva, fit quelques pas et le vit dans l’embrassure de la porte. Drago se déshabillait, il déboutonna son chemisier et le fit glisser sur sa peau laiteuse. Un frisson parcouru le corps du brun, une chaleur enflammait son bassin. S’il osait, il entrerait dans cette alcôve, il renverserait son amant sur le lit et lui ferait l’amour pour le consoler. Mais il savait que s’était impossible. Drago était une mère, et une mère ne pense pas au sexe quand son fils était en danger. L’homme le plus aimé du monde sorcier sortit de la chambre, le cœur lourd, le membre dur mais déterminer à arrêter les kidnappeurs.


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