• Le célibataire de l'année- Partie VII

    Partie VII

    Il lui a bien fallu une heure entière pour calmer Drago. Après que le blond se soit effondré dans ses bras devant le lac à Poudlard, Harry l’emmena chez lui sans prévenir personne de son départ. Il se doutait que cela allait faire scandale, mais l’état dans lequel était son amant était plus important. Dans sa chambre, celle qu’avait occupé Drago durant son enfance, il avait tenu le blond dans ses bras, le berçant pendant qu’il pleurait toutes les larmes de son corps. Une fois qu’il se fut calmé, le brun reprit son rôle d’aurors et questionna l’aristocrate toujours lové dans ses bras. Ce fut terriblement difficile d’obtenir la plus petite information. Drago refusait de coopérer et lui mettait des bâtons dans les roues en mentant et en cachant la vérité. Après deux heures, Harry lâcha l’affaire. Mais le professionnel qu’il était savait qu’il devait faire quelque chose. Il proposa à Drago de rester, et de passer la nuit avec lui, mais ce dernier refusa. Il fit semblant d’être énervé, irrité, cherchant à provoquer le blond qui bien évidemment réagit positivement à toutes ses attaques. Furieux, au bord des larmes, Drago transplana sans demander son reste. Les flux de transplanage d’une personne énervée étaient plus faciles à suivre, et Harry suivit ceux de Drago sans difficulté. Le grand héros du monde magique arriva dans le jardin d’un petit cottage posé sur une falaise venteuse en face d’une mer agitée. Devant lui, une baie vitré. Le ciel orangé du soleil couchant, permit à Harry de regarder à l’intérieur de la maison, c’était le salon. Il n’était ni grand, ni trop petit, la décoration était sobre quoique chaleureuse. Le brun pensa que c’était dans un endroit comme celui-là qu’il aimerait vivre. Mais c’était le salon de Drago. Quelle ironie du sort, Drago rêvait de retourné vivre au manoir Malefoy et lui rêvait de vivre dans un coin reculer de tout ; au final c’était l’autre qui réalisait l’envie de l’autre. Après plusieurs longues minutes, Drago fit son apparition. Un verre à la main, le visage tendu, les yeux rouge, le blond qui s’était changé s’assit lourdement dans son sofa. Après plusieurs verres, pleurant encore et encore, il s’allongea. Ce ne fut que lorsque la nuit tomba, qu’un hibou blanc apparu. Il regarda Harry d’un regard suspicieux avant de toqué à la porte. Le blond se redressa, et se dirigea vers la baie. Marchant toujours avec sa cape d’invisibilité, l’auror l’enfila et devenu invisible au reste du monde. Harry n’aurait jamais cru que l’arrivée d’un hibou pouvait produire autant de bonheur, surtout chez un Malefoy. A la lecture de la lettre que lui apportait le messager volant, Drago paru moins agité. Cependant, il resta allongé dans le noir ayant pour luminosité les rayons de la lune. Dehors dans le froid, Harry avait faim mais surtout froid, sa cape recouvrant son corps n’était d’aucune utilité. Il dodelinait sur le coin de dalle où il s’était installé, quand à la porte quelqu’un  sonna. Réveil, il vit le blond allumé la pièce, et faire des allés-retours dans la maison portant des linges dans ses bras. Il n’était pas seul, Pansy Parkinson et son mari Cold Smith en faisait autant. Une fois le petit manège fini, ils discutèrent brièvement ensemble avant de partir. Drago éteignit les lumières et disparu. La maison entière était plongée dans le noire, la quiétude régnait, Harry en déduit que la maisonnette dormait. Il tira sa baguette magique de sous sa robe, rangea sa cape et lança quelques sorts de-ci et de-là pour s’assurer de désactiver tout système de sécurité. Ensuite, il entra le cœur battant à tout rompre. C’était la première fois qu’il pénétrait chez Drago. C’était toujours le blond qui venait chez lui, il ne lui avait d’ailleurs même pas demandé où il vivait. Il avait sentit que s’il le faisait rien de bon n’en sortirait, alors il ne lui avait jamais posé de question. L’impression ressentit au dehors se renforça une fois à l’intérieur. La vieille table basse en bois blanc regorgeraient de revues, le sofa crème où un plaide rose y reposait négligemment accueillait des poupées pas toujours vêtues. Sur le rebord de la cheminée des photos. Il s’avança plus en profondeur dans la pièce. Il trouva la porte d’entrée, un escalier qui conduisait à l’étage supérieur, un autre qui descendait, la cuisine, les toilettes, une bibliothèque. Tous dans la maison lui sembla normale et portant, il y avait quelque choses qui le dérangeait, mais il était incapable de dire ce que s’était. Il refit le tour du propriétaire. La cuisine, ordonnée et rangée. Une grande table au centre, dans une corbeille de nombreuses serviettes, dans le vaisselier plusieurs assiettes, Harry retourna au salon. Il n’avait pas remarqué le piano, il était adossé au mur de la baie vitré. Et bien qu’il avait passé des heures dans le jardin, il n’avait pas remarqué la balançoire, les petits balais jetés au sol ou la petite table entourée de ses minuscules chaises. La vérité frappa le Sauveur en plein cœur : il y avait des enfants ici. Il reporta son attention sur la cheminée, les photos. Tremblant, le souffle court, il s’avança jusqu’à elles. Il faisait trop noir pour les voir, alors il utilisa un lumos. De sa baguette, il s’en approcha. La première qu’il vit fut celle d’un enfant pas plus haut que trois pommes, brun aux yeux verts, la peau mate, dans les bras d’un Drago tout souriant. Ils se faisaient des bisous sur la joue à tour de rôle. La deuxième photo était celle de deux jeunes filles blondes qui se couraient après. Celle d’après montrait une fillette pâle comme la mort, le regard orageux et les cheveux blancs, un bout de tissu à la main saluait ceux qui regardaient. Il y avait encore pleins d’autre photos, Harry pu en déduire qu’il y avait cinq chérubins dans la maison. Les quatre premiers étaient des Drago en miniatures, seul le dernier était différent. A la suite de cette conclusion, le cœur d’Harry se compressa. Contrairement à lui, Drago avait eu des enfants, il avait fait sa vie en dehors de lui. Qui pouvait bien être la mère de ses gamins ? Etait-elle là-haut entrain de dormir ? Sans même s’en rendre compte, il montait déjà les escaliers. Arrivée au palier il trouva plusieurs portes. Sur chacune d’entre elles, les initiales de l’occupant de la chambre était écrit en lettre d’or surmonté d’une photographie. D’emblé, il tomba sur un immense portrait de Drago. Le blond souriait tendrement, son regard était chaleureux et bienveillant. Il était à l’ opposer du Drago qu’il connaissait. Une fois de plus, le cœur d’Harry se compressa. Aurait-il la chance de le voir ainsi dans la réalité ? Il avança vers la porte de droite. Dans le cadre, au dessus des initiales BN, la fillette de 8 ans qui le saluait tout à l’heure, riait à pleins poumons dans son cadre photo. Il entra. La pièce n’était pas plongée dans le noir, une petite veilleuse illuminait les lieux. Harry éteignit son lumos. Il s’avança jusqu’au lit et trouva la petite dormant sereinement ; il réajusta les couvertures sur elle avant de partir. Elle était mignonne pensa t-il en sortant de la chambre. Encore à droite, une porte. Surplombant les initiales LL, une fillette de 10ans cette fois, toute aussi blonde et pâle que sa cadette, un regard gris souriait malicieusement. Dans la pièce, Harry intensifia la luminosité de sa baguette pour mieux distinguer les traits de l’enfant, mais la petite blonde grogna et se retourna. Le brun  éteignit son lumos et sortit en silence. Il revenu sur ses pas et à la première chambre à gauche de celle de Drago était celle de DH une pièce remplit de nounours, avec au centre un berceau dans lequel dormait le petit brun à point fermé. Il était sur le dos, Harry se pencha sur le berceau et regarda le petit dormir. En refermant la porte, il tomba sur la bouille joviale du bébé de 2ans. Il était vraiment beau. C’est un comme ça que j’aimerai avoir pensa l’homme en allant vers l’autre porte à gauche. Celui qui dormait dans cette pièce devait avoir 5ans, sur la photographie de sa porte, le Drago miniature souriait en montrant ses dents en moins. Dans la chambre pleine d’ours éparpillés au sol, où l’auror trébucha et manqua de tomba, il trouva le petit blond endormit au bord du lit sur le ventre. Harry le remit au centre, il alla même jusqu’à l’embrasser. Sa fibre paternelle le titillait donc autant ? La dernière porte, celle de NJ, l’ainé était un blond austère au regard sombre, hautain et un brin arrogent. S’il n’avait pas connu Drago vers ses onze ans, il aurait juré que c’était lui sur l’image, néanmoins l’enfant sur le portrait avait les yeux verts. Dans la pièce, un tas de petits balais virevoltait dans les airs. Dans un grand lit à baldaquin, Drago. Le parent tenait dans sa main une photo. Harry la lui pris, et découvrit le garçonnet d’une dizaine d’année, un grand sourire aux lèvres, tirait la langue. Harry fronça les sourcils. Mais où était NJ ? Pansy et Cold avaient bien ramené les quatre autres, mais pas celui-ci. En plus, vu l’âge du petit, il devait intégrer Poudlard à la rentrée. Il aurait dû être à l’école de magie aujourd’hui pour le jour de la commémoration qui servait aussi de visite de l’établissement aux les futurs Poudlariens. Cependant il n’était pas là ! Qu’avait dit le blond plus tôt : « Tu lui as pris, idiot. Tu lui as pris la rançon ». La rançon ! Le cœur du survivant s’emballa. Il était à la fois navré car l’ainé des Malefoy avait été kidnappé, mais il était aussi très heureux car il allait enfin pourvoir travailler sérieusement sur cette affaire. Bien décidé à aider celui qui réchauffait son grand lit depuis des années, Harry redescendit dans la cuisine. Là, il ouvrit le conservateur d’aliment et choisit parmi les restes de la famille un plat à manger. Tout en se restaurant, le brun préparait mentalement ce qu’il avait à faire pour le lendemain. Mais il lui manquait un élément, alors il retourna dans le salon et pris le message que le blond avait reçu plus tôt.

    « La Demoiselle Rose n’est pas arrivé à destination, petit erreur de parcourt sans gravité. Le petit dort encore. Demain 16h à l’hôtel Paul Henry et cette fois pas de ritournelle, tu nous donnes le collier et tu nous baises pour de vrai (pas de frotti, frotti derrière les tissus comme pour l’autre nul). »

    La fureur gagna le brun, ces saligots demandaient à Drago  en plus de la rançon, un supplément en nature. Ces salops voulaient pénétrer SON compagnon après que celui-ci lui ai laissé se frotter contre lui. Mais pour qui ils se prenaient ? Ils allaient voir se qu’ils allaient voir, Harry les attendait au détour. Il finit son repas et remonta se coucher auprès de son blond dans le lit de NJ.

     

    Une toute petite main s’agrippa à son épaule, puis un poids glissa contre son ventre le réveillant. Il grogna, soupira et ouvrit les yeux difficilement. En face de lui, le regardant de ses grands yeux anthracite, un petit Malefoy. Quand il fut bien réveillé, Harry constata que la tête de Drago reposait sur un de ses bras. Ils avaient dû dormir l’un dans les bras de l’autre jusqu’à l’arrivée du petit. Il lui fit son plus beau sourire matinal.

    -« T’es qui Monsieur ? » demanda t-il en passant un doigt sur sa cicatrice en forme d’éclair. « T’es Narry Potter ? »

    Le brun fut surpris de constater que ce Malefoy miniature savait qui il était. Décidément il devait vraiment être très célèbre.

    -« Oui, je suis Harry Potter, et toi comment tu t’appelles ? »

    -« Harry Potter » gloussa le petit joyeusement. Il se redressa et se mit à sauter sur le lit, en riant tout en disant son nom.

    -« Et doucement » fit le Sauveur en stoppant l’enfant. « Tu vas réveiller ton papa. »

    Au mot « papa » l’enfant écarquilla les yeux de surprise. Voyant qu’il ne se faisait pas comprendre, Harry pointa son index en direction de l’homme qui dormait à côté  d’eux.

    -« C’est maman, ça » fit le petit en plongeant sur lui. « Tu sais pas que c’est ma maman ? »

    -« Non. Mais alors où est ton papa ? »

    L’enfant se mit à genou tout en bousculant Drago qui grogna en se retournant, et souleva les épaules. Il ne connaissait pas son père. Mais Drago ne pouvait pas les faire seul tous ses enfants tout de même ! Il tira son bras de sous la tête du blond et se redressa pour prendre l’enfant dans ses bras. Ce dernier passa encore son doigt sur la cicatrice en forme d’éclair, puis sourit. Il était si mignon que le brun ne pu s’empêcher de l’enlaça, de l’embrasser et de le chatouiller. Le petit se mit à rire aux éclats, sortant Drago des bras de Morphée.

    -« Potter »hurla le grand blond en les faisant sursauter. « Mais… comment… enfin. Potter, comment, comment ? » continuait-il à crier en se levant précipitant du lit. « Par où t’es arrivé ? Tu m’as suivi ? Depuis quand tu es là ? » posait-il questions sur questions en prenant le petit dans ses bras. Mais l’enfant refusait obstinément d’aller rejoindre sa « maman » et s’accrochait au cou d’Harry tout en secouant la tête.

    -« Sévérus ! » le gronda Drago en le tirant de force.

    -« Moman, non. »

    -« Drago, tu vois pas qu’il veux pas venir ? »

    -« C’est mon fils, Potter. »

    -« Non, tu crois, j’avais pas remarqué » ironisa le brun.

    -« Ne te moques pas, Potter. Et quitte ma maison. »

    -« Non » fit le brun en sortant de la pièce avec le dénommé Sévérus dans les bras.

     

    Une demi-heure plus tard, tout le monde était dans la cuisine. Les petits et Harry déjeunaient bruyamment autour de la table. Drago se tenait appuyé sur la table de travail, mi-inquiet, mi-heureux regardant la scène affectueusement.

    -« Maman, c’est quand que Narcisse rentre à la maison » demanda, la petite blonde de 10ans.

    De suite, l’ex-Serpentard blêmi. Les traits de son visage se crispèrent et sa mâchoire se contracta. Harry connaissant la situation répondit à la place du blond pris au dépourvu. Rassuré, les enfants reprirent leur chamaillerie. Harry se leva et alla rejoindre son amant qui s’était retourné pour pleurer discrètement. Le représentant de l’ordre, tout doucement, enlaça le blond tout en se plaçant derrière lui. Il plongea son nez dans le cou pâle de l’homme et laissa son souffle chaud caresser la peau du blond. Ce dernier rassuré s’adossa à son amant.

    -« Comment sais-tu ? » murmura l’hôte.

    -« Je suis auror, Drago » lui répondit l’invité en embrassant le lobe de son oreille. « Et c’est pas pour me vanter mais il pareil que je suis plutôt bon. » Harry resserra son emprise autour de Drago et colla sa joue contre la sienne.

    -« Tu m’aidera ? » demanda crispé le maître de maison.

    Un peu vexé par la question, le brun retourna le blond pour qu’il lui fît face, tout en l’emprisonnant à nouveau de ses bras.

    -« Je suis auror, Drago, c’est mon travail d’aider les gens en détresse. »

    Malgré les paroles, l’aristocrate n’était pas pleinement satisfait. Il regardait son interlocuteur avec intensité, cherchant dans son regard la sincérité et la confiance donc il avait besoin. Plongeant lui aussi son regard dans le lac de mercure devant lui, Harry pouvait y lire toute la tristesse et la supplication de Drago. Il comprit que son bien aimé n’avait pas besoin de phrases alambiquées, de sous entendu, il désirait de la franchise et rien d’autre.

    -« Oui, je vais t’aider, je vais ramener ton fils. »

    Apaisé, Drago se lova dans les bras du brun, posant sa tête contre son torse. Ils restèrent ainsi quelques minutes, dans le brouhaha du petit déjeuné des enfants. Ce fut Harry qui rompit leur silence. Il se devait de prévenir Drago sur les évènements qui allaient suivre. Le blond allait perdre toute son intimité pour que l’affaire soit résolue. C’était une aubaine pour le ministère et bien qu’étant le meilleur, Harry ne pouvait pas mener cette enquête seul. Ron et Dean allaient bientôt eux aussi pénétrer ce cottage et certaines questions ne pourraient pas rester sans réponses. Cependant, pour que son amant puisse garder autant que faire se peu son jardin intime intact, il se devait d’anticiper les demandes de ses collègues pour mieux les désorientés si besoin pour protéger son blond, et pour cela, il devait connaitre la vie que le blond avait en dehors de lui.  L’auror commença par observer le Drago et sa famille. Il régnait dans la maison une organisation quasi militaire. Après le petit déjeuné, la vaisselle, puis le bain, l’habillage et les devoirs avec une préceptrice pour les plus grand et une nounou pour les plus petits, le tout sans rouspéter, à la file indienne sous les regards inquisiteurs de leur « mère ». Une fois tous les enfants occupés, Drago entraina Harry au 1er,dans sa chambre. A peine entré, le brun fut émerveillé par la décoration. En à peine une minute, il fut dépaysé, transporté dans un pays chaud : le Maroc.

    -« Oui, je sais » fit le blond de sa voix la plus trainante « c’est un peu pauvre, mais au moins j’ai essayé. »

    Harry fusilla Drago du regard. Tout l’orgueil perdu de l’aristocrate se trouvait dans cette pièce. Toute la démesure des Malefoy s’affichait dans ce lieu et le blond trouvait qu’il n’en avait pas assez fait ! Que voulait t-il encore ?un minaret ?  La chambre de l’ex-serpentard imitait la maison marocaine. Au centre, un patio boisé, aux dallages bleu-vert avec petit bassin losangé au milieu. Dans les arbres et sur les fleurs des oiseaux chantant, aux angles des fontaines. Sur chaque mur, une arcade en arc trilobé. Celle face à la porte d’entrée donnait sur la chambre du blond, celle de gauche sur le bureau, tandis que celle de droite sur un salon. C’est dans cette dernière alcôve qu’il fut conduit. Tout autour d’une table basse d’un largue banquette paré de tissus chatouillant. Des fenêtres magiques montraient un désert aride où passaient des marchands sur des dromadaires, ou un souk très animé. Harry ne peu réprimé un soupire devant l’ambition décoratrice du blond. Pas étonnant qu’il adore le manoir, pensa le brun en s’installant. Mais il n’avait pas que ça à faire et en professionnel, il sortit sa baguette pour faire apparaitre de quoi écrire.

    -« Je t’accord 30 minutes, Potter. Soyez bref, clair et précis dans tes propos. » lui ordonna Malefoy en s’asseyant à son tour.

    -« Drago, je te propose pas une intervient, là ! » lui fit remarquer le brun. « C’est un interocatoir, ça prendra le temps que ça prendra, c’est tout. »

    -« Potter.. »

    -« Harry » le reprit l’auror.

    -« Potter » insista le blond « je ne me suis pas encore occupé de moi et tes hommes doivent arriver. »

    -« D’abord ce ne sont pas mes hommes, mais mes collègues. Ron et Dean pour être plus précis, des gens que tu connais puisque tu as dîné avec eux il n’y a pas longtemps. Ensuite, tu auras tout le temps de te pouponner quand j’en aurais fini avec toi. »

    Drago fronça les sourcils, croisa les jambes et attendu la suite.

    -« Bien, faisons les choses dans les règles, veux-tu ? »

    -« Comme si j’avais le choix » râla l’aristocrate.

    -« Vous êtes bien Drago Lucius Malefoy, né le 5 Juin 1980 ? » demanda Harry.

    -« Oui » fit l’hôte dans un soupire las.

    -« Vous êtes célibataire et parent de 5 enfants ? »

    -« Oui » grogna le blond.

    -« Donnez le prénom et l’âge de chacun d’entre-eux s’il vous plait. »

    -« Narcisse 11ans, Lucia 10ans, Neige 8ans, Sévérus 5ans et Drago 2ans. »

    Harry ne peu s’empêché de sourire en remarquant que tous les enfants de Drago portait le prénom d’un de ses ancêtres : d’abord, il avait choisit sa mère, puis son père, ensuite son aïeule, son parrain et pour finir lui-même. Si ça ce n’était pas du nombrilisme, il ne s’appelait pas Harry Potter !

    -« Êtes-vous le seul parent responsable ? »

    -« Oui. » fit froidement le blond. Le ton utilisé pour la réponse n’échappa pas au brun, son interlocuteur lui cachait des choses à ce propos et il se devait de rebondir là-dessus. Mais avait-il vraiment envie d’entendre l’homme qu’il aimait parler de ses autres amants ?

    -« Et le ou les autres parents, quel part prennent-ils dans l’éducation de leurs enfants ? »

    Drago se renfrogna un peu plus. « Aucune. »

    -« N’ont-ils pas leur mot à dire. »

    -« Non »

    -« Soyez plus précis sur les pères de vos enfants s’il vous plait. C’est peut-être l’un d’eux qui est derrière tout ça. »

    -« Ce n’est pas ce que tu essaies de savoir, Harry ! Ce que tu veux vraiment c’est connaitre avec qui d’autre que toi, je couche. Et bien si tu veux le savoir pose clairement la question ! » s’enerva le blond.

    -« Je n’essaie pas de savoir avec qui tu t’envoie en l’air Drago. Bien au contraire, ça me fait plutôt chier de constater que tu as des gosses super mignon avec un autre que moi. Mais je suis un professionnelle et je dois, hélas, connaitre le nom des pères des enfants. Alors répond. » termina t-il.

    -« Il n’y a que les gens de ce village qui savent que j’ai des enfants. Leur père ! Il ignore tout. »

    -« Ils sont tous du même père ? » demanda surpris l’auror.

    -« oui. »

    -« Je pensais… vu que le dernier est brun que … enfin, bref. »

    -« Termine. Va au fond de tes pensées. En plus de penser que j’étais la plus grosse pute du pays, tu pensais quoi de mon dernier fils ? »

    -« J’ai trop de respect pour toi Drago pour penser que tu es une pute. Mes sentiments à ton egard son…

    -« N’entamons pas ce sujet maintenant, Harry. J’ai pas vraiment envie d’entendre une fois encore qu’entre toi et moi il n’y a que du sexe. Que reproches-tu as Drago Jr ? »

    Le blond avait raison, ils ne devaient pas aller par là. Trop compliqué.

    -« Je ne lui reproche rien, Drago, c’est juste qu’il est brun aux yeux vert. »

    -« Et quoi ? » cria presque le parent voulant protéger son petit.

    -« J’avais pensé que c’était moi le père » fit doucement le brun en baissant un peu la tête.

    Le blond se calma, mais il ne répondit rien. Il détourna son regard hautain de son vis-à-vis.

    -« Alors Drago, ce petit est le mien ? » questionna doucement Harry en relevant la tête pour tenter de capter le regard de son hôte.

    -« Retrouve Narcisse. C’est pour ça que tu es là, et c’est pour ça que je te laisse être là. »

    Il connaissait assez bien son amant pour savoir qu’il n’en démordrait pas. Mais lui aussi était une tête de mule et il obtiendrait une réponse courte que courte, un peu plus tard.

    -« C’est l’ainée, Narcisse Malefoy, qui a été kidnappé ? »

    -« Oui. »

    -« Quand à t-il disparu ? »

    -« ça va faire quatre jours maintenant. »

    -« Racontez-moi les faits. »

    Drago commença un long récit où il raconta en détail la journée où son fils avait disparu. L’émotion dans sa voix fit tressaillir Harry. Le Sauveur se rendit compte que le blond aimait son enfant plus que tout au monde et qu’il ferait n’importe quoi pour le récupère, mentir, voler … coucher. Harry n’aimait pas cette dernière idée. Il devait tout faire pour ne pas que cela se produise. Lors que l’ancien mangemort eu fini, il se leva pour se servir un verre dans la table basse qui servait de mini-bar aussi. Il en proposa un a Harry, mais ce dernier refusa.

    -« Qui a accès à la maison ? »

    -« Mes amis. Pansy, Cold, Blaise, Théo. Ainsi que la perceptrice et la nounou. C’est tout. Les protections de cette maison sont infranchissables. Enfin, c’est ce que je croyais jusqu’à cette nuit. Vigurez-vous que j’ai trouvé un étranger chez moi au réveil. »

    -« Je suis auror, Drago. Un très bon auror »

    -« Oui, c’est ça. » fit le blond en se levant. « Je vais me préparer. »

    -« Nous n’avons pas fini. »

    -« Si tu veux te préparer, tu peux utiliser la salle de bain dans la chambre de Narcisse. » fit l’aristocrate en allant jusqu’à sa chambre.

    Harry le suivit du regard, il le vit de sa démarche féline et sensuelle passée entre les plantes et disparaitre. Il eu envie de le suivre. Il se leva, fit quelques pas et le vit dans l’embrassure de la porte. Drago se déshabillait, il déboutonna son chemisier et le fit glisser sur sa peau laiteuse. Un frisson parcouru le corps du brun, une chaleur enflammait son bassin. S’il osait, il entrerait dans cette alcôve, il renverserait son amant sur le lit et lui ferait l’amour pour le consoler. Mais il savait que s’était impossible. Drago était une mère, et une mère ne pense pas au sexe quand son fils était en danger. L’homme le plus aimé du monde sorcier sortit de la chambre, le cœur lourd, le membre dur mais déterminer à arrêter les kidnappeurs.


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